Le combat désespéré de Giorgia Meloni pour l’industrie automobile italienne

Les idées qui circulent au sein du gouvernement italien pour mettre Stellantis au pas sont actuellement de plus en plus audacieuses. Meloni a récemment appelé l’État italien à entrer au capital de Stellantis. Comme la France. Les syndicats et l’opposition soutiennent cette demande. Mais l’idée comporte plusieurs pièges : la participation française existe depuis de nombreuses années. Si l’Italie voulait parvenir à une structure similaire, un investissement massif serait nécessaire – surtout si la participation était si importante qu’elle pouvait réellement déterminer la politique de l’entreprise. Meloni recherche donc également des alternatives. Lors de sa dernière visite d’État en Chine, elle a déployé des efforts intensifs pour attirer un constructeur automobile chinois.

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Après l’annulation de BYD et Chery, les espoirs reposent désormais principalement sur l’engagement de Dongfeng. Apparemment, les négociations sont bien avancées. Mais ici aussi, le résultat visible a jusqu’à présent été une source de frustration permanente pour Meloni : alors que Chery commence déjà à construire une usine en Espagne, il n’y a même pas de projet concret en Italie.