La marine sud-africaine (SAN) a nommé une commission d’enquête (BOI) sur l’incident de septembre qui a fait trois morts alors qu’un exercice d’entraînement impliquant un sous-marin et un hélicoptère maritime s’est mal déroulé et n’est toujours pas finalisé.
Le SAS Manthatisi (S101) transitait de son port d’attache de Simon’s Town au V&A Waterfront du Cap avant un festival de mini-marine et était apparemment chargé de divers exercices, y compris un VertRep (réapprovisionnement vertical) à partir d’un Super Lynx 300 exploité par le 22e Escadron. de la base aérienne (AFB) Ysterplaat.
La mer agitée a exacerbé la difficulté de l’exercice qui a nécessité l’aide de l’Institut national de sauvetage en mer (NSRI).
Les membres du SAN décédés dans l’incident étaient le lieutenant-commandant Gillian Hector, 33 ans, l’officier exécutif de Manthatisi (XO), l’adjudant-maître William Mathipa (48 ans) et l’adjudant de classe 1 Mmokwapa Mojela (43 ans).
Le BOI, procédure standard en cas d’accidents et d’incidents dans les quatre services de la SA National Defence Force (SANDF), devait avoir achevé ses travaux le 10 novembre, jour où elle a obtenu une prolongation sans date. Au moment où le BOI a commencé ses travaux – le 11 octobre – SAN Public Relations a indiqué que ses résultats seraient « partagés dans le cadre des prescriptions de la loi et conformément aux politiques et procédures de la SANDF ».
Cette publication a été déclarée par le commandant Theo Mabina, du bureau d’état-major par intérim des relations publiques du SAN : « Les processus internes liés à l’enquête approfondie sont toujours en cours ».
Le rapport complet de la CE a été envoyé à l’autorité convocatrice, le chef du SAN, le vice-amiral Monde Lobese, le 7 décembre. Il mène actuellement le processus de revue destiné à vérifier, concilier et assurer le respect des termes de référence de l’autorité convocatrice.
« Les responsables juridiques de la SANDF examineront ensuite le conseil d’administration pour garantir le respect de toutes les lois et réglementations applicables. Une fois les processus d’évaluation terminés, le chef du SAN informera le chef de la SANDF, qui à son tour informera le ministre de la Défense et des Anciens Combattants.
« Le Conseil ne sera pas considéré comme terminé tant que tous ces processus ne seront pas terminés », a déclaré Mabina à DefenceWeb dans une réponse écrite.