Le conflit entre une communauté mapuche de Bariloche et un particulier, qui les a poursuivis pour usurpation et a obtenu une décision pénale favorable, se poursuivra devant les tribunaux civils. le litige porte sur l’utilisation d’un chemin que la communauté empêche le plaignant d’utiliser, car elle affirme qu’il lui appartient.
Les juges qui ont ordonné l’expulsion du terrain litigieux où le particulier a sa maison, ont estimé que leur mesure avait été respectée avec le retrait volontaire de la communauté mapuche et la restitution du bien au plaignant. Ils ont décidé de ne pas intervenir dans une nouvelle discussion concernant l’utilisation d’un chemin,le seul accès pour le plaignant à sa propriété.
Les magistrats ont rejeté la demande de la défense de ne pas obliger la communauté mapuche à laisser passer le particulier sur le chemin interne de leur terrain sans leur consentement, estimant que cela dépassait leurs compétences. Ils ont indiqué que la question de l’organisme qui doit exercer le contrôle du chemin et avoir le pouvoir de police sur celui-ci relève du domaine civil. Ils ont souligné que, bien que toutes les parties soient d’accord sur ce point, aucune action n’avait été engagée en ce sens jusqu’à présent.
En pratique, la question de savoir par où le particulier passera pour accéder à sa maison et s’il pourra le faire par le chemin actuellement contesté n’a pas été résolue.
Les juges ont également souligné que la question du chemin n’avait été soulevée par aucune des parties dans l’affaire d’usurpation qui a débuté en 2019 et s’est terminée par la condamnation en mai 2024.
Le plaignant a utilisé le chemin qui est maintenant restreint par la communauté mapuche pendant 10 ans
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Bien que la résolution ne résolve pas le nouveau problème entre les parties, elle a laissé dans sa décision une clarification qui pourrait interférer dans la demande civile en soulignant que le particulier a circulé librement pendant 10 ans sur le même chemin qui est maintenant en litige et a même mentionné qu’il l’avait « terminé » pour pouvoir atteindre sa maison.
Les juges ont estimé que leur ordre d’expulsion, donné dans une décision de fin mai 2024, des 90 hectares situés derrière la propriété communautaire, dont le particulier est le propriétaire, avait été exécuté avec le retrait volontaire de la communauté. Ils ont confirmé que les mesures de précaution interdisant aux personnes condamnées et aux autres membres de la communauté d’entrer ou de rester sur le terrain en question et d’avoir des contacts personnels ou d’exercer des actes dérangeants envers les victimes devaient être respectées.
La résolution, qui a été rendue publique lors d’une audience par visioconférence, a intégré un autre élément qui pourrait avoir d’autres conséquences. L’avocate de la municipalité de Bariloche a nié que la municipalité ait ordonné le retrait d’une barrière à l’entrée du chemin en question, comme l’avait indiqué la procureure en chef Betiana Cendón pour défendre son action la semaine dernière. La fonctionnaire a déclaré que le retrait de la barrière était une action municipale et que ce chemin était de juridiction communale.
Cendón a également déclaré avoir communiqué avec les autorités des Parcs Nationaux, qui ont exclu que le territoire en litige fasse partie de leur juridiction, mais dans le dossier judiciaire, un ancien fonctionnaire du même organisme avait formellement répondu le contraire, à savoir qu’il s’agissait d’une réserve du parc national Nahuel Huapi. Tous ces éléments seront analysés dans la future affaire civile concernant la propriété et l’utilisation du chemin.
Conflit Mapuche à bariloche : Un Accès Contesté
Un conflit oppose une communauté mapuche à un particulier concernant l’accès à une propriété à bariloche. Après une condamnation pénale pour usurpation en mai 2024, le litige se poursuit au civil concernant l’utilisation d’un chemin.
Décision Judiciaire et Points Clés
La résolution pénale a ordonné l’expulsion de la communauté mapuche du terrain du particulier, expulsion jugée effective suite au retrait volontaire de la communauté. Cependant, la question de l’accès au chemin, seul accès à la propriété du plaignant, reste non résolue.Les juges ont estimé que cette question relève de la compétence civile.
Points importants:
Usurpation: Condamnation pénale de la communauté mapuche pour usurpation de terrain en Mai 2024.
Accès: Le particulier avait utilisé le chemin pendant 10 ans avant qu’il ne soit bloqué par la communauté mapuche.
Juridiction: la question de la gestion du chemin relève du domaine civil, et non de la juridiction pénale.
Incertitude: L’accès du particulier à sa propriété reste incertain.
* Jurisdiction du chemin: Une divergence d’opinion existe quant à la juridiction du chemin (municipale ou parc national).
| Point Clé | Description |
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| Condamnation | Usurpation, mai 2024, expulsion de la communauté mapuche.|
| accès contesté | Chemin utilisé pendant 10 ans par le particulier, bloqué par la communauté. |
| Compétence | La question de l’accès au chemin relève de la compétence civile. |
| Statut du chemin | Juridiction incertaine (municipale ou Parc national Nahuel Huapi). |
| Issue du litige | L’accès à la propriété par le chemin reste à déterminer. |
FAQ
Q : Quelle est la nature du conflit ?
R : Un conflit concernant l’accès à une propriété privée via un chemin revendiqué par une communauté mapuche.
Q : Quel a été le résultat de la procédure pénale ?
R : Condamnation pour usurpation et expulsion de la communauté mapuche du terrain.
Q : La question de l’accès au chemin est-elle résolue ?
R : Non, elle sera traitée dans une procédure civile.
Q : Qui est compétent pour décider de l’accès au chemin ?
R : Les autorités civiles (municipalité ou Parc National, la question est débattue).