Selon le Conseil de la concurrence, la surfacturation du paiement en ligne freine le développement de la croissance et de la digitalisation de l’économie nationale, ce qui serait préjudiciable pour les consommateurs et les entreprises. Cette pratique est considérée comme non justifiée économiquement et porte atteinte à la concurrence sur les marchés numériques, en procurant des avantages indus à certains opérateurs. En conséquence, le Conseil de la concurrence exhorte les entreprises à revoir leurs pratiques et se réserve le droit d’ouvrir des procédures à l’encontre de celles qui persisteraient. Le paiement en ligne est pourtant un gisement important dans l’économie numérique et cette activité connaît une croissance significative au Maroc. Les derniers chiffres du Centre monétique interbancaire (CMI) ont montré une progression de 35,6% en 2022 par rapport à 2021, pour un montant global de 9,6 milliards de dirham. Il est donc important de mettre en place des solutions qui permettent de garantir un développement équilibré du commerce électronique, tout en respectant les règles de concurrence.
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