Le 30 octobre, le Conseil de sécurité a adopté à l’unanimité une résolution en ce sens.
Le mandat de la Mission de soutien des Nations Unies en Libye (UNSMIL) a été prolongé jusqu’au 31 octobre 2024. Dans un communiqué reçu par APA, le Conseil de sécurité a réaffirmé son soutien à Abdoulaye Bathily, représentant spécial du Secrétaire général et chef de l’UNSMIL, “dans ses efforts pour faire progresser un processus politique inclusif basé sur l’accord politique libyen et le plan d’action du Forum pour le dialogue politique libyen”.
En août à Tripoli (ouest) et au début de ce mois à Benghazi (est), de violents affrontements ont eu lieu. Deux gouvernements installés dans ces villes, indépendamment de la multitude de groupes armés, se disputent toujours le pouvoir en Libye. Depuis le soulèvement populaire de 2011 qui a renversé Mouammar Kadhafi avec l’intervention de l’armée française, le pays est en proie à de profondes divisions.
Le Conseil de sécurité a ainsi appelé “toutes les parties à s’abstenir de toute violence et de toute action susceptible d’exacerber les tensions et de compromettre le processus politique. Il a également demandé à l’UNSMIL de faciliter les mesures de confiance, le dialogue et la réconciliation entre les acteurs armés pour prévenir la violence et l’escalade du conflit grâce à sa médiation et à ses bons offices”.
En outre, l’organe composé de 15 membres a exhorté les institutions politiques libyennes et les principales parties prenantes à résoudre dès que possible les questions politiques litigieuses en suspens concernant les élections. Il les a également invitées à s’engager pleinement avec le représentant spécial dans une négociation dirigée et contrôlée par la Libye, sous la supervision de l’UNSMIL, afin d’organiser des élections présidentielles et législatives libres, équitables, transparentes et ouvertes conduisant à un gouvernement libyen unifié.
Dans la nuit du 10 au 11 septembre 2023, de fortes pluies causées par la tempête Daniel ont fait des milliers de morts à Derna, une ville située à 1350 kilomètres de Tripoli. Le Conseil de sécurité des Nations Unies, préoccupé par la situation humanitaire, a appelé “les autorités libyennes et les parties prenantes concernées à permettre et à faciliter un accès humanitaire total, sûr et sans entraves aux personnes dans le besoin”.
Enfin, il a souligné la nécessité d’une plateforme nationale coordonnée, soutenue par l’UNSMIL, pour mobiliser des fonds en faveur des efforts de reconstruction à long terme, qui seraient gérés de manière transparente, avec un contrôle efficace et une obligation de rendre des comptes au peuple libyen.
ID/l’/APA
