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Informations sur l’article
- Auteur, Ana Faguy
- Rôle, BBC News, Washington
- 10 juin 2024
Mis à jour il y a 8 minutes
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a voté en faveur du plan de cessez-le-feu entre Israël et Gaza proposé par les États-Unis.
La proposition pose les conditions d’un « cessez-le-feu total et complet », de la libération des otages détenus par le Hamas, de la restitution des dépouilles des otages morts et de l’échange de prisonniers palestiniens.
Quatorze des quinze membres du Conseil de sécurité ont voté en faveur du projet de résolution américain. La Russie s’est abstenue.
La résolution déclare qu’Israël a accepté la proposition de cessez-le-feu et exhorte le Hamas à l’accepter également.
Cela signifie que le Conseil de sécurité se joint à un certain nombre de gouvernements, ainsi qu’au groupe G7 des pays les plus riches du monde, pour soutenir le plan en trois parties dévoilé par le président Joe Biden le 31 mai.
Le vote est susceptible d’accroître la pression sur les deux parties pour qu’elles répondent positivement au plan en vue de mettre fin au conflit. Cela s’est également produit peu de temps après que le secrétaire d’État américain Antony Blinken ait rencontré des dirigeants étrangers, dont le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dans le but de susciter un soutien à l’accord de paix.
Quelques heures seulement avant le vote de l’ONU, M. Blinken a déclaré que son message aux dirigeants de la région était le suivant : « Si vous voulez un cessez-le-feu, faites pression sur le Hamas pour qu’il dise oui ».
Le groupe a précédemment déclaré qu’il soutenait certaines parties du plan et a publié lundi une déclaration « saluant » la résolution du Conseil de sécurité.
Le Hamas exigera probablement des garanties que le plan conduirait à un cessez-le-feu permanent et au retrait complet d’Israël de la bande de Gaza. Ses dirigeants politiques à Doha n’ont pas encore répondu officiellement à cette proposition, selon des responsables américains et israéliens.
La proposition se terminerait par un vaste plan de reconstruction de Gaza, qui a été en grande partie détruite par le conflit.
La première phase concerne un échange otages-prisonniers ainsi qu’un cessez-le-feu à court terme.
La deuxième phase comprend une « fin définitive des hostilités », ainsi qu’un retrait complet des forces israéliennes de Gaza, selon un texte du projet de résolution américain.
La troisième phase se concentre sur les perspectives à long terme de l’enclave et lancerait un plan de reconstruction pluriannuel pour Gaza.
La résolution de lundi intervient quelques semaines après que le président Biden a déclaré que les Israéliens avaient accepté le plan.
Mais M. Netanyahu n’a pas approuvé la proposition américaine.
Le compte du président Biden sur X, anciennement Twitter, a noté l’adoption de la résolution. “Le Hamas dit vouloir un cessez-le-feu”, indique le message. “Cet accord est l’occasion de prouver qu’ils le pensent.”
Linda Thomas-Greenfield, l’ambassadrice des États-Unis auprès de l’ONU, a déclaré : « Aujourd’hui, nous avons voté pour la paix ».
L’ambassadrice britannique Barbara Woodward a qualifié la situation à Gaza de « catastrophique », ajoutant que « les souffrances durent depuis bien trop longtemps ».
“Nous appelons les parties à saisir cette opportunité et à avancer vers une paix durable qui garantisse la sécurité et la stabilité aux peuples israélien et palestinien”, a déclaré Mme Woodward.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a également salué la résolution.
Même si les États-Unis avaient auparavant opposé leur veto à des mesures similaires, ils n’ont pas opposé leur veto à la résolution de mars.
M. Netanyahu avait alors déclaré que les États-Unis avaient « abandonné » leur position antérieure liant un cessez-le-feu à la libération des otages.
Le conflit a commencé lorsque le Hamas a attaqué le sud d’Israël le 7 octobre, tuant environ 1 200 personnes et prenant en otage quelque 251 personnes.
Le ministère de la Santé, dirigé par le Hamas, affirme que le nombre de morts à Gaza a dépassé les 37 000 depuis qu’Israël a répondu à son attaque.
2024-06-11 01:52:30
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