2024-06-09 16:49:59
Le Conseil des gardiens d’Iran, l’organisme qui supervise les processus électoraux dans le pays, a accepté six des 80 candidatures présenté dans la perspective des élections présidentielles anticipées. Le vote est prévu le 28 juin et a été organisé après la mort du président Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère le 19 mai. Le fait que le Conseil des gardiens ait exclu la majorité des candidats était largement attendu : lors des dernières élections, en 2021, seuls sept candidats sur plus de 500 avaient été initialement approuvés et seuls quatre noms figuraient finalement sur les bulletins de vote (trois candidats se sont retirés). .
Sur la liste des candidats retenus – tous des hommes – figurent Mohammad Baqer Qalibaf, président du parlement iranien et ancien commandant des Gardiens de la révolution ; Saeed Jalili, directeur du bureau du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, pendant quatre ans ; Alireza Zakani, le maire conservateur de Téhéran ; l’ancien ministre de l’Intérieur Mostafa Pourmohammadi ; le politicien conservateur Amir-Hossein Ghazizadeh Hashemi et le parlementaire Masoud Pezeshkian, le seul réformateur de la liste.
En revanche, l’ancien président Mahmoud Ahmadinejad et l’ancien président du Parlement Ali Larijani, figure bien connue dans les rangs des conservateurs iraniens, ont été exclus. L’exclusion d’Ahmadinejad n’est pas une surprise : bien qu’étant conservateur, l’ancien président est devenu depuis des années un populiste notoire, a adopté des positions critiques à l’égard de la gestion du régime et a perdu la faveur du guide suprême Ali Khamenei (le principale autorité politique et religieuse de l’Iran). Il s’est également présenté en 2021, mais a également été exclu à l’époque.
– Lire aussi : La mort de Raïssi ne changera pas l’Iran
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