Le Conseil d’État donne un coup de sifflet au maire pour fermer un café à Amsterdam

Le Conseil d’État donne un coup de sifflet au maire pour fermer un café à Amsterdam

Lorenzo Derksen

En association avec

Nouvelles NH

Nouvelles de l’ONShier, 21:34

Le propriétaire d’un café à East Amsterdam qui a été fermé par le maire Halsema en 2018 après deux explosions, a plaidé avec succès contre la fermeture devant le Conseil d’État. Selon la plus haute juridiction administrative, le maire aurait dû mieux expliquer pourquoi le café n’était plus autorisé à ouvrir après les explosions.

Deux explosions ont eu lieu au café en septembre 2018. La propriété a été endommagée en conséquence, de même que deux voitures garées à proximité. Une enquête a montré que les explosions avaient été causées par de lourds feux d’artifice professionnels.

Le maire Halsema a choisi le café fermer immédiatement pour une durée indéterminée. “Un tel incident dans l’espace public met gravement en danger la sécurité des riverains et des passants et porte atteinte à l’ordre public”, avait alors expliqué la maire lors de son intervention.

Problèmes avant l’incident

Le propriétaire du café a alors déposé une demande de réouverture, mais le maire l’a rejetée. Selon Halsema, les informations de la police ont montré qu’il y avait déjà des problèmes d’ordre public avant l’incident, car les visiteurs du café ont causé une nuisance.

En outre, Halsema a également décidé de retirer le permis d’exploitation et la déclaration de tolérance pour l’entreprise et l’adresse. Le propriétaire de l’entreprise est intervenu au tribunal, mais il a tranché en faveur du maire.

Le propriétaire a signé a interjeté appel devant le Conseil d’État, qui vient d’annuler le verdict du tribunal. Selon le conseil, le tribunal s’est prononcé à tort en faveur de Halsema.

Lien entre les explosions et le café non établi

Le Conseil d’État a jugé que Halsema avait à juste titre souligné que les explosions constituaient une menace grave pour l’ordre public, mais elle n’a pas fourni de raisons suffisantes pour lesquelles la réouverture du café pourrait également constituer une menace grave pour l’ordre public.

Selon le conseil, il n’est pas certain qu’il y ait un lien entre les explosions et le café. L’enquête policière n’a rien donné, l’agresseur n’a jamais été arrêté et aucun mobile n’a été trouvé. Les nuisances causées par les visiteurs ont effectivement porté atteinte à l’ordre public, mais selon la plus haute juridiction administrative, il ne s’agit pas d’une menace majeure pour l’ordre public.

De plus, selon le Conseil d’État, le maire n’a pas suffisamment motivé pourquoi en mai 2019, sept mois après l’incident du feu d’artifice, il fallait encore plus de temps pour rétablir la paix et l’ordre dans la région.

Nouvelle décision dans les six semaines

Il n’est pas clair si la décision a également des conséquences pour les autres cafés qui ont été fermés indéfiniment. Le maire doit désormais prendre une nouvelle décision dans un délai de six semaines, qui tient compte de l’arrêt du Conseil d’Etat.

La municipalité a répondu Nouvelles NH/AT5 savoir: “Nous étudierons le verdict et réfléchirons à la suite. Il y avait des raisons impérieuses de fermer, une telle décision n’est pas prise à la légère, et le tribunal d’Amsterdam a déjà statué en notre faveur.”

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