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Le Conseil économique et social propose d’augmenter les ressources propres de l’UE en émettant de la dette publique commune | Économie

by Nouvelles
Le Conseil économique et social propose d’augmenter les ressources propres de l’UE en émettant de la dette publique commune |  Économie

2024-05-08 19:36:10

Le Conseil économique et social (CES) considère que les nouvelles règles budgétaires européennes approuvées au début de l’année constituent un cadre budgétaire qui “ne résout pas complètement les principaux problèmes rencontrés par le système précédent”, car elles maintiennent “la complexité, la procyclicité et manque de protection » des investissements. Pour remédier à cela, un rapport préparé par l’organe consultatif du gouvernement en matière socio-économique et de travail, publié mercredi, comprend différentes recommandations, parmi lesquelles il considère la réalisation de l’union bancaire comme une priorité ; l’approfondissement de l’intégration financière associé à la formation de l’Union des marchés des capitaux ; la définition d’une politique industrielle qui défend des branches d’activité spécifiques ; ainsi que l’émission de dette publique commune (euro-obligations) qui permet de renforcer le système de ressources propres de l’UE. Autrement dit, lancer un nouveau fonds de relance d’un million de dollars afin que l’Europe puisse entreprendre les investissements technologiques et verts nécessaires.

Selon la conception des nouvelles règles budgétaires – qui freinent le déficit public annuel en l’empêchant de dépasser continuellement 3 % du PIB et indiquent que le volume de la dette publique doit être égal ou inférieur à 60 % – « Il semble que “L’UE se prépare à revenir à la chasteté budgétaire”, a déclaré Antón Costas, président du CES, qui a jugé “très opportun” l’élaboration du rapport, puisque les élections auront lieu du 6 au 9 juin. Parlement européen. Selon lui, conformément au panorama sociopolitique actuel, « l’Europe est obligée de décider quel type de comportement elle va adopter dans le cadre de ces règles budgétaires : si elle veut être une belle-mère, avec une attitude rigide ou impitoyable comme celle qu’elle utilisé lors de la crise de 2008 ; ou la fée marraine, comme cela s’est produit pendant la pandémie, quand ils les ont même suspendus », a ajouté Costa.

« Cela dépendra de la capacité de l’UE à maintenir (et à récupérer) certains biens publics, comme ce fut le cas pour SURE. [un programa de 100.000 millones de euros que permitía a la Comisión Europea recaudar fondos en los mercados para prestarlos a los Estados miembros a tipos de interés favorables y que estuvo en vigor hasta finales de 2022]; et les fonds Next Generation », a souligné le président de l’organisation.

Même si l’évaluation du CES sur la conception des nouvelles règles budgétaires est positive, l’organisation madrilène considérant que cette nouvelle gouvernance « se concentre sur le moyen terme, favorise l’implication des États et permet de mieux concilier la soutenabilité des finances publiques ». et la croissance en donnant plus d’espace budgétaire aux pays les plus endettés » ; observe cependant que celui-ci « reste un système de règles complexe » et qu’il fait appel à des variables « non directement observables » et à des « concepts indéterminés ».

“Certaines prévisions ne sont pas réalistes”, a indiqué Antonio Romero, président de la Commission du travail du CES, qui a préparé un rapport dans lequel 60 conseillers des organisations patronales et syndicales les plus importantes du pays, ainsi que des organisations agricoles, celles de de la pêche, ceux de l’économie sociale et des consommateurs. “Pour résoudre ce problème, il est nécessaire de réformer les mécanismes européens communs dotés de capacité budgétaire, de renforcer ces mécanismes d’investissement au niveau européen et de compléter les politiques fiscales nationales, qui nous permettent de faire face aux particularités macroéconomiques du moment”, a convenu Romero.

Pour parvenir à l’équilibre du nouveau cadre avec la politique monétaire, le rapport du CES considère qu’il est nécessaire de prêter attention « à l’impact sur la reprise économique de la coexistence d’une politique budgétaire plus stricte avec les effets différés des restrictions monétaires ». Et aussi à la « capacité à concilier les objectifs de politique monétaire et de soutenabilité de la dette » ou encore à la « collision qui pourrait survenir entre la définition du critère de soutenabilité de la dette selon le nouveau cadre et selon l’instrument de protection de la transmission de la Banque centrale européenne. (BCE) qui définit et évalue également ce critère. Pour toutes ces raisons, le Conseil identifie l’achèvement de l’union bancaire comme une priorité, car cela « permettrait d’éviter des situations d’instabilité financière », tout en contribuant à « la résilience économique et la durabilité de l’Union ».

Une plus grande compétitivité

Dans le même ordre d’idées, une autre des principales recommandations incluses dans le document est soutenue – qui sera présentée dans une commission mixte au Congrès et au Sénat, comme Costas l’a confirmé -, à savoir approfondir l’intégration financière “en faisant progresser l’Union des Marché des capitaux”. Avec lui, seraient configurés «des marchés financiers et des capitaux plus diversifiés, plus profonds et plus compétitifs», ce qui permettrait «de mobiliser des capitaux privés et de disposer des ressources financières nécessaires pour promouvoir l’innovation et soutenir les investissements dans le cadre du programme Next Generation», indique le texte. La manière d’obtenir ces ressources serait, « en plus de l’émission de dette publique commune », comme l’a souligné Costas, par la création « de nouveaux impôts européens, dont les recettes seraient réparties entre les États membres ».

Une autre des recommandations les plus importantes du rapport est celle qui suggère la définition d’une politique industrielle commune qui devrait avancer « dans un modèle d’aide supranational » qui permette à l’UE de « rivaliser avec d’autres blocs au niveau international » et qui « garantit pour la cohésion et relier l’activité économique au territoire. Cette mise en œuvre de nouvelles règles du jeu communes devrait être étendue, selon le CES, « à la stratégie commerciale de l’Union européenne ». Et il insiste pour que ce soit le cas, puisqu’il prévient que les frictions commerciales qui se produisent actuellement « semblent avoir été exacerbées par la nécessité d’accélérer la décarbonation de l’économie européenne, de lutter contre le changement climatique et de protéger la biodiversité ».

En conclusion, Costas a préconisé de « prendre en considération le capital humain européen, de valoriser les investissements dans leur intégralité, en tenant compte de tous leurs effets » et « d’incorporer la perspective de l’enfance et du genre dans cette dimension, car il s’agit davantage de que l’investissement dans la lutte contre la pauvreté des enfants a un grand retour en termes économiques et sociaux.

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