2024-11-22 14:35:00
En substance, la rémunération actuelle avec des taux forfaitaires pour les cas de traitement doit être modifiée. À l’avenir, les cliniques devraient recevoir 60 pour cent de la rémunération simplement pour certaines offres. L’objectif est d’éliminer les incitations à un nombre croissant de cas et parfois à des interventions médicalement sous-optimales.
La base du financement des caisses d’assurance maladie devrait donc également reposer sur de nouveaux «groupes de services». Ils visent à décrire plus en détail les traitements cliniques et à garantir des normes de qualité uniformes à l’échelle nationale – par exemple en termes de personnel spécialisé ou d’expérience thérapeutique. Un « fonds de transformation » doté de plusieurs milliards sera également mis en place pour soutenir financièrement la réorganisation.
Lauterbach a fait appel aux Etats
Il y a eu un débat controversé lors de la réunion de la chambre d’État. Peu avant le vote, Lauterbach a appelé les Länder à laisser passer la loi. Il s’agit de « l’opportunité unique de fournir de meilleurs soins à des dizaines de milliers de personnes chaque année ». Lorsqu’il s’agit d’éventuels changements, il faut être honnête : c’est là le cœur de la réforme. Si ces changements étaient apportés, la réforme ne serait plus nécessaire.
La voix de la Thuringe n’a pas été prise en compte car le Land n’a pas voté de manière uniforme, comme l’a souligné la présidente du Conseil fédéral Anke Rehlinger.
Plusieurs pays ont exprimé des critiques
Lors du débat au Conseil fédéral, tous les partis ont exprimé des arguments pour et contre la réforme. Le ministre de la Santé de Rhénanie du Nord-Westphalie, Karl-Josef Laumann (CDU), a plaidé en faveur de la réforme, même si certains points “doivent nécessairement être améliorés”.
Le Premier ministre de Saxe-Anhalt, Reiner Haseloff (également CDU), a toutefois averti que les inégalités d’approvisionnement existantes entre l’Est et l’Ouest ne devraient pas être exacerbées. Pour le Bade-Wurtemberg, le représentant fédéral Rudi Hoogvliet (Verts) a déploré qu’il ne soit toujours pas possible d’évaluer sérieusement les conséquences de la réforme.
Le Premier ministre brandebourgeois Dietmar Woidke (SPD) a même limogé sa ministre de la Santé Ursula Nonnemacher (Verts), qui voulait voter en faveur de la réforme, en pleine séance du Conseil fédéral. Avec son expulsion spontanée, Woidke a veillé à ce que le Brandebourg puisse voter en faveur de la convocation du comité de médiation. Il souhaitait améliorer la loi de son collègue Lauterbach.
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