Le FPÖ s’indigne d’une « punition pour les propriétaires », les Neos critiquent l’introduction d’un autre impôt. Le SPÖ vote en faveur de la demande vert turquoise, mais aimerait encore plus.
À l’avenir, les Länder pourront percevoir une taxe sur les logements vacants efficace. Le Conseil national en a jeté les bases mercredi par le biais d’une disposition constitutionnelle. Outre la coalition, le SPÖ a également accepté. Le FPÖ s’est indigné d’une « punition pour les propriétaires », qui a critiqué Neos pour avoir mis en place un nouveau prélèvement compte tenu d’un taux d’imposition record.
Des taxes correspondantes s’appliquent déjà dans la plupart des pays, mais elles ne peuvent être imposées que dans une mesure limitée. Le gouvernement fédéral libère désormais essentiellement le prélèvement. Plusieurs pays ont déjà annoncé qu’ils y auraient recours.
La décision d’aujourd’hui était particulièrement importante pour les Verts : « Nous voulons remédier aux postes vacants », a souligné la députée Nina Tomaselli. Le « souhait » envers la communauté ne pouvait plus rester sans fondement.
L’ÖVP ne se lasse pas de souligner qu’il ne s’agit pas d’un nouvel impôt fédéral. Il s’agit plutôt d’un changement de droit juridictionnel. Comme il est difficile de déterminer les logements réellement vacants, il serait bon que les Länder en aient la compétence, a déclaré le porte-parole en matière de logement, Johann Singer. La ministre constitutionnelle Karoline Edtstadler (ÖVP) a justifié le fait que la question du logement soit désormais abordée de manière plus intensive par la « popularité folle » d’un parti dont elle espérait ne lire l’histoire que dans les livres d’histoire, à savoir le KPÖ.
Le SPÖ exige davantage, le FPÖ rejette, Neos en colère
Le SPÖ n’a rien contre la taxe sur les logements vacants, mais elle ne résoudra pas à elle seule la pénurie de logements, a déclaré la vice-présidente du club, Julia Herr. Outre un plafonnement des loyers, les sociaux-démocrates souhaitent également un plafonnement des taux d’intérêt. Ce serait certainement abordable si les bénéfices excédentaires des banques étaient écrémés, estime Herr.
Le Parti de la Liberté a clairement rejeté la taxe sur les logements vacants. Leur députée Susanne Fürst y a vu une ingérence dans le droit fondamental à la propriété, ce qui constitue un pas dans la mauvaise direction. Il existe d’autres moyens de réduire la pénurie de logements. S’adressant à l’ÖVP, Fürst a souligné qu’il s’agissait d’un impôt sur les substances et donc aussi d’un impôt sur la fortune.
Les Néos étaient également agacés par la possibilité d’un nouveau prélèvement. Comme l’a expliqué le vice-président du club, Nikolaus Scherak, les Länder pourraient désormais même introduire des cotisations sans plafond. De plus, il s’agit d’une intervention massive dans la constitution fédérale, qui aggrave encore davantage la confusion des compétences. (APA)