Le Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres (COSC) : Garant de la précision horlogère suisse

Le Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres (COSC) : Garant de la précision horlogère suisse

Depuis 1973, le Contrôle officiel suisse des chronomètres (COSC) garantit que les modèles de montres de haute précision respectent des normes strictes. Au Locle, dans le canton de Neuchâtel, les montres doivent passer par un processus rigoureux pour obtenir la certification.

Sur cette machine, les mécanismes des montres haut de gamme sont soumis à des tests redoutables de fiabilité. “Les montres nous sont confiées pendant 16 jours. Nous utilisons une norme internationale pour les tester et, chaque jour, nous mesurons et comparons l’heure de la montre avec une heure de référence afin de déterminer sa précision”, explique Andreas Wyss, directeur du COSC, lors d’une interview pour le 19h30.

Après leur passage, les montres doivent impérativement rester à l’heure. Mais ce n’est pas tout, comme le souligne Samira Valceschini, employée du COSC, lors d’une interview pour la RTS. “Les pièces sont ensuite stockées dans différentes positions et chaque jour, nous changeons leur position. Nous essayons de voir si la position influe sur la précision de la montre ou non”.

Au bureau du Locle, il est possible de tester jusqu’à 60 000 pièces par jour. Un véritable défi pour les montres, mais aussi pour le personnel qui manipule parfois jusqu’à une tonne de pièces par jour.

Aujourd’hui, les grandes marques se bousculent pour faire certifier leurs modèles. Cependant, la quête de précision n’a pas toujours été une priorité pour les horlogers, comme le souligne Pierre-Yves Donzé, historien et professeur à l’Université d’Osaka et de Fribourg. “Le véritable changement est apparu à la fin des années 90 avec le retour de l’horlogerie mécanique et la transition vers le luxe, ce qui a nécessité une reconnaissance de la marque en tant que représentante de l’excellence horlogère suisse”, explique-t-il.

Chaque année, plus de 2 millions de montres passent entre les mains des experts du COSC. Parmi celles-ci, 3% sont recalées.

Jan Haesler/hkr.

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