2024-09-06 13:45:00
Sous-titre : FinalSpark développe un système de bio-informatique économe en énergie qui utilise des organoïdes du cerveau humain – une percée dans l’informatique du futur aux conséquences dévastatrices.
Les développements en matière d’intelligence artificielle et d’informatique progressent rapidement, mais pas toujours pour le bien de l’humanité. La startup suisse FinalSpark a fait la une des journaux du monde entier avec son bio-ordinateur, basé sur des mini-cerveaux humains – appelés organoïdes cérébraux. On considère que c’est la clé d’une réduction drastique de la consommation d’énergie dans le secteur informatique. Mais malgré tout le battage médiatique autour des « innovations » de FinalSpark, un aspect menaçant de cette technologie est rarement évoqué : la réduction des humains à une simple batterie.
L’utilisation d’organoïdes cérébraux issus de cellules souches humaines crée un lien direct entre la vie humaine et l’efficacité des machines. Ce qui à première vue ressemble à une percée technique intelligente est en réalité une évolution alarmante qui réduit l’homme à un moyen pour parvenir à une fin. Cette technologie bioinformatique conduit à une commercialisation inquiétante du corps humain : l’homme devient une ressource, un produit utilisable et exploitable.
L’idée d’utiliser des cellules du cerveau humain pour augmenter l’efficacité énergétique des ordinateurs est non seulement discutable sur le plan éthique, mais ouvre également une porte dangereuse. Avec des projets comme celui de FinalSpark, l’accent est mis sur les personnes elles-mêmes en tant que simples matières premières pour le progrès technologique. L’idée selon laquelle nous pourrions éventuellement faire pousser des composants biologiques humains pour alimenter des machines rappelle de manière effrayante des scénarios futurs dystopiques dans lesquels la vie humaine n’a plus aucune valeur intrinsèque mais sert simplement de « batterie ».
Lorsque FinalSpark compare la consommation d’énergie de ses bioordinateurs à celle des processeurs traditionnels inefficaces et affirme que leur système consomme « un million de fois moins d’énergie », la question se pose à quel prix cette efficacité est atteinte. Les humains sont dégradés en tant qu’objets purement fonctionnels – est-ce l’avenir que nous voulons ? Il est inquiétant que cette technologie soit saluée comme un progrès sans débat sérieux sur les implications éthiques et philosophiques qu’elle implique.
Un autre problème est que ces technologies portent atteinte à la notion fondamentale de dignité humaine. Lorsque les cellules du cerveau humain sont cultivées en laboratoire et installées dans des machines, les humains sont commercialisés dans leurs composants les plus précieux : leur capacité à penser et à développer leur conscience. Cela renforce l’idée d’une société dans laquelle tout et chacun doit servir une finalité, et cette finalité est de plus en plus économique. Ici, les gens ne sont plus considérés comme des individus mais comme des ressources.
Bien sûr, il peut être tentant de satisfaire la soif d’énergie apparemment insatiable de l’industrie de l’IA avec de nouvelles technologies. Mais jusqu’où veut-on aller ? Il existe déjà d’innombrables alternatives technologiques pour réduire la consommation d’énergie qui n’entrent dans aucune zone grise éthique. Alors pourquoi cette envie d’expérimenter des cellules cérébrales humaines et de les exploiter à des fins techniques ?
Alors que FinalSpark et d’autres sociétés poursuivent leurs avancées technologiques, nous devons, en tant que société, nous demander si nous sommes prêts à en payer le prix. Les humains ne sont pas un produit qui devrait être exploité pour l’efficacité des machines. Nous devons prendre une position décisive contre ces évolutions avant qu’il ne soit trop tard et avant que les humains ne deviennent complètement une marchandise.
Le système de bioinformatique développé par FinalSpark peut paraître impressionnant à première vue, mais il s’agit en réalité d’un pas vers un avenir menaçant. Nous devons agir maintenant pour garantir que les gens soient valorisés en tant que personnes et non comme batteries pour les machines de demain.
L’étude de FinalSpark a été publiée dans la revue Les frontières de l’intelligence artificielle publié,… comme Rapports ScienceAlert.
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