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Le COVID-19 peut augmenter le risque de vitiligo, d’urticaire chronique et d’alopécie areata

by Nouvelles

L’infection au COVID-19 peut augmenter le risque de développer un vitiligo, une urticaire chronique, une pelade et un zona, selon des découvertes récentes, avec des taux plus élevés de ces affections cutanées identifiées même après un ajustement multivariable pour les facteurs de confusion.1

Ces résultats sur les affections cutanées post-infectieuses résultent d’une étude nationale menée en Corée du Sud, l’analyse étant rédigée par Min Hee Kim du département d’ophtalmologie, d’oto-rhino-laryngologie et de dermatologie de médecine coréenne de l’hôpital universitaire de Kyung Hee.

« Même si l’impact immédiat de l’infection au COVID-19 sur la santé publique a diminué depuis la pandémie, les complications à long terme qui suivent l’infection continuent de causer une détresse mondiale », ont écrit Kim et ses collègues. « Par conséquent, la recherche sur ces séquelles post-infection reste cruciale. »1

Détails de conception d’essai

Les enquêteurs ont noté que le système de santé utilisé en Corée du Sud implique qu’environ 97 % de ses citoyens soient inscrits à l’assurance maladie nationale, ajoutant que les 3 % restants sont pris en charge par un programme d’aide médicale. Ces deux programmes de soins de santé sont intégrés au Service national coréen d’assurance maladie (NHIS), une organisation qui fournit un vaste ensemble de données aux fins d’évaluer le paysage sanitaire du pays.

L’équipe de recherche a comparé les dossiers de santé électroniques de 5 003 010 avec les dossiers de 5 022 126 patients témoins, observant les deux cohortes jusqu’en septembre 2022. Après avoir effectué des ajustements en fonction de divers facteurs tels que le sexe, l’année de leur diagnostic, l’âge, le niveau de revenu et la résidence, l’équipe ont impliqué 4 948 016 sujets de chaque cohorte dans leur analyse finale.

Résultats notables

Au total, les participants impliqués dans les recherches de l’équipe d’enquête représentaient 19,15 % de la population sud-coréenne de 2022. L’analyse univariée de l’équipe a démontré qu’il y avait un risque accru de développer un vitiligo (HR 1,12, IC à 95 % 1,06-1,18, P. PPP

Suite à leurs analyses multivariées, au cours desquelles les enquêteurs ont ajusté les facteurs de confusion, ils se sont alignés sur ces tendances : vitiligo (HR 1,15, IC à 95 % 1,06–1,24, P. = 0,0006), urticaire chronique (HR 1,13, IC à 95 % 1,10–1,16, P.PP

Dans l’ensemble, les résultats des enquêteurs suggèrent une augmentation majeure de l’incidence des affections dermatologiques susmentionnées après une infection par le COVID-19. L’équipe a noté que les facteurs de risque partagés, notamment le sexe féminin, l’âge avancé et l’obésité, ont été mis en évidence comme contributeurs potentiels au chevauchement entre le COVID-19 et ces conditions.

Compte tenu de leurs ajustements statistiques et de l’inclusion d’une période de sevrage, les chercheurs ont quand même réussi à isoler une augmentation authentique des nouvelles maladies dermatologiques signalées dans la cohorte COVID-19.

Références

  1. Kim MH. Aperçus épidémiologiques de l’urticaire chronique, du vitiligo, de la pelade et du zona après une infection au COVID-19 : une étude nationale basée sur la population. J Dermatol. 2024 ; 00 : 1–6. https://doi.org/10.1111/1346-8138.17600.
  2. Martora F, Villani A, Fabbrocini G, Battista T. COVID-19 et manifestations cutanées : une revue de la littérature publiée. J Cosmet Dermatol. 2023 ; 22 : 4-10.

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