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Le cumul de symptômes d’insomnie augmente le risque d’AVC, surtout chez les moins de 50 ans

Le cumul de symptômes d’insomnie augmente le risque d’AVC, surtout chez les moins de 50 ans

Cumuler plusieurs symptômes d’insomnie peut augmenter le risque de faire un AVC, selon une étude publiée dans Neurology. Cela est encore plus préoccupant pour les personnes de moins de 50 ans.

On sait que le sommeil est un facteur clé pour une bonne santé en général, y compris la santé cardiovasculaire. C’est ce que confirme une étude réalisée par des chercheurs américains et publiée dans la revue Neurology début juin. Aux États-Unis, l’insomnie touche plus d’un tiers de la population (entre 30 et 50% en France), et “le lien entre les symptômes d’insomnie et les accidents vasculaires cérébraux est insuffisamment étudié et le mécanisme sous-jacent reste incertain”, soulignent les auteurs. À partir de ce constat, ils ont analysé les données d’une enquête menée auprès d’Américains de plus de 50 ans et de leurs conjoints, entre 2002 et 2020. 31 123 participants qui n’avaient jamais eu d’AVC ont été inclus et suivis pendant 9 ans. L’âge moyen était de 61 ans et 57% étaient des femmes. Ils ont spécifiquement étudié ceux qui déclaraient avoir :

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– des difficultés à s’endormir,
– des difficultés à maintenir le sommeil,
– des difficultés à se réveiller tôt,
– un sommeil non réparateur.

Plus de 2000 AVC ont été recensés sur la période de suivi. “Comparativement aux sujets ne présentant aucun symptôme d’insomnie, un risque accru d’accident vasculaire cérébral a été observé chez ceux dont les scores de symptômes d’insomnie allaient de 1 à 4 et de 5 à 8 (nombre de symptômes)”, rapportent les chercheurs. Les personnes présentant 1 à 4 symptômes caractéristiques de troubles du sommeil avaient un risque augmenté d’AVC de 16%. Celui-ci montait à 51% pour ceux cumulant 5 à 8 symptômes. L’association était encore plus forte chez les adultes de moins de 50 ans en présence de comorbidités (diabète, hypertension, maladies cardiaques, dépression). “Il existe de nombreuses thérapies pouvant aider les gens à améliorer la qualité de leur sommeil”, a commenté le Dr Wendemi Sawadogo, auteur de l’étude, de l’Université Virginia Commonwealth à Richmond et membre de l’Académie américaine de neurologie. “Déterminer quels problèmes de sommeil entraînent une augmentation du risque d’accident vasculaire cérébral peut permettre des traitements plus précoces ou des thérapies comportementales pour les personnes qui ont du mal à dormir et éventuellement réduire leur risque d’accident vasculaire cérébral plus tard dans la vie.”
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2023-09-30 01:32:33

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