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Le cycle des marées accélère la fonte des glaciers du Groenland et pourrait faire bondir la hausse des océans de 200 %, révèle une étude sur le glacier Petermann. Les radars des satellites ont permis de découvrir que la ligne d’échouage du glacier, qui détermine la quantité de glace susceptible de faire monter le niveau marin, migre de deux à six kilomètres selon les cycles des marées. Lors des épisodes de marée haute, la mer chaude s’infiltre sur une vaste zone à la base du glacier, via des tunnels sous-glaciaires. Cette intrusion de l’océan provoque une fonte accélérée du glacier au niveau de la zone d’échouage. Cette dynamique n’est actuellement pas prise en compte dans les modèles climatiques.

Le cycle des marées accélère la fonte des glaciers du Groenland et pourrait faire bondir la hausse des océans de 200 %, révèle une étude sur le glacier Petermann. Les radars des satellites ont permis de découvrir que la ligne d’échouage du glacier, qui détermine la quantité de glace susceptible de faire monter le niveau marin, migre de deux à six kilomètres selon les cycles des marées. Lors des épisodes de marée haute, la mer chaude s’infiltre sur une vaste zone à la base du glacier, via des tunnels sous-glaciaires. Cette intrusion de l’océan provoque une fonte accélérée du glacier au niveau de la zone d’échouage. Cette dynamique n’est actuellement pas prise en compte dans les modèles climatiques.

Une étude menée sur le glacier Petermann au Groenland a révélé l’importance du cycle des marées dans la fonte accélérée des glaces. Ce mécanisme n’est actuellement pas pris en compte dans les modèles climatiques et pourrait entraîner une hausse du niveau des océans de 200% en plus des projections existantes.

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Le réchauffement climatique actuel entraîne une fonte des grands glaciers à travers le monde, surtout de l’Arctique, l’Antarctique et le Groenland. Les mécanismes à l’oeuvre sont encore mal compris malgré une surveillance constante.

La vitesse de la fonte des glaciers ne dépend pas seulement de la température. L’inlandsis du Groenland est influencé par l’océan. Cette interaction était jusqu’ici méconnue. Elle aurait une incidence significative sur la vitesse de fonte des glaciers groenlandais et donc sur la hausse future du niveau des mers.

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Les marées modifient la position de la ligne d’échouage du glacier

Cette découverte a été faite lors de l’étude du glacier Petermann grâce aux radars des satellites. Les chercheurs de l’université de Californie et de la Nasa ont observé la variation importante de la ligne d’échouage, qui sépare la partie du glacier posée sur le socle rocheux de celle flottant sur l’océan, en lien avec les cycles des marées. La ligne d’échouage semble migrer de deux à six kilomètres. Cette valeur est plus importante que prévue et a une incidence sur le calcul de l’élévation du niveau des océans. La position de cette ligne détermine la quantité de glace en contact avec l’eau, ce qui influence le niveau marin. Plus cette limite recule, plus la quantité de glace exposée à l’eau est importante.

Jusqu’à présent, on pensait que la ligne d’échouage n’était pas influencée par les cycles de marées. La nouvelle étude publiée dans la revue PNAS révèle que pendant les marées hautes, l’eau «chaude» s’infiltre dans une vaste zone à la base du glacier via le réseau de tunnels sous-glaciaires préexistants. Cette intrusion de l’océan provoque effectivement une fonte accélérée du glacier à la zone d’échouage.

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Des trous à la base du glacier qui accélèrent son écoulement vers l’océan

Entre 2016 et 2022, cette ligne a reculé de près de quatre kilomètres sur le glacier Petermann. L’eau de mer a creusé une cavité de plus de 200 mètres de haut à la base du glacier. Il s’agit d’un véritable cycle vicieux : l’exposition à des eaux sans cesse plus chaudes accélère la fonte et réduit la résistance aux frottements sur le socle rocheux. Le glacier s’écoule plus rapidement dans l’océan, ce qui empire la situation.

Avec la hausse de la température de l’eau, les glaciers sont de plus en plus sensibles à cette interaction. Cette dynamique n’est pas prise en compte dans les modèles climatiques actuels. Selon l’étude, son intégration ferait dramatiquement augmenter les projections de montée du niveau des mers de plus de 200%. Ces interactions ne concernent pas uniquement le glacier Petermann, mais tous les glaciers se déversant dans l’océan. L’Antarctique et la partie nord du Groenland seraient également touchés, représentant ainsi un volume considérable de glace.

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