Le décès de Rita Chapdelaine: Des questions sur la gestion des lits d’hôpitaux et la sécurité des patients

Le domaine de la santé est vaste et complexe, et le système de soins est souvent confronté à des défis importants en termes de ressources, de personnel et de financement. Il arrive parfois qu’un décès survienne au sein d’un établissement de santé, à la suite d’une erreur ou d’une négligence médicale. Dans cet article, nous allons explorer l’histoire tragique d’un patient qui aurait pu survivre si seulement il avait passé une nuit à l’hôpital. Nous allons examiner les facteurs qui ont conduit à cette triste issue, ainsi que les leçons que nous pouvons en tirer pour éviter que cela ne se reproduise à l’avenir.


Une femme de Saint-Guillaume près de Drummondville est décédée en octobre 2022 peu de temps après avoir subi une intervention chirurgicale d’un jour à l’hôpital Fleurimont de Sherbrooke. Le coroner Yvon Garneau s’est gardé d’établir un lien direct entre la procédure chirurgicale et l’hémorragie qui a conduit au décès de la septuagénaire, mais il se demande si son décès aurait pu être évité en la gardant sous observation pour 24 heures. La patiente est décédée d’une arythmie maligne consécutive à une complication hémorragique post cryoablation. Le président du conseil pour la protection des malades, Paul Brunet, considère que la pression exercée par les dirigeants du réseau de la santé sur le personnel soignant pour libérer des lits le plus rapidement possible peut conduire à des situations comme celle-ci. Le conjoint et la sœur de la patiente ne blâment pas la direction du CIUSSS de l’Estrie-CHUS pour le décès de la patiente, mais souhaitent que si des changements doivent être apportés à la lumière du rapport du coroner Yvon Garneau, ils seront effectués rapidement pour le bien-être de tous les patients.