Le déclin du français au Québec et le manque d’efforts du monde des communications pour le préserver.

Le déclin du français au Québec et le manque d’efforts du monde des communications pour le préserver.

Je vous écris pour souligner mon inquiétude quant à la préservation du français dans notre province. Je suis d’accord avec le gouvernement Legault qui veut s’attaquer à la situation précaire de la langue. D’ailleurs, ce qui m’exaspère le plus dans la situation actuelle, c’est le manque d’efforts du monde des communications pour faire respecter le français et voir à ce qu’il soit bien transmis par tous ses membres. Je m’explique.

Autant dans la presse écrite que dans la presse télévisée, on massacre constamment la langue française. Si on y prête attention, il est facile de noter des utilisations souvent erronées, du féminin ou du masculin lors des reportages. Sans parler de l’utilisation fréquente d’anglicismes pour décrire une situation.

Dans les faits, ce ne sont pas tellement les erreurs commises qui m’ennuient le plus ! Ce qui m’irrite au plus haut point, c’est la répétition constante de ces mêmes erreurs et le manque de bonne volonté à essayer de les corriger une bonne fois pour toutes. À l’évidence, il semble que ce soit encore et toujours la loi du moindre qui prédomine.

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Dans le domaine sportif, comme à RDS, il m’arrive souvent d’entendre des tournures de phrases de la part des animateurs ou chroniqueurs qui me font sursauter chaque fois. Le français est massacré de façon éhontée. Et le pire, c’est que ces erreurs sont toujours faites par des personnes avec des noms d’origine franco-québécoise qui ne font rien pour se corriger puisqu’elles les répètent ad nauseam.

Voilà malheureusement le triste constat que je fais de la situation du français au Québec. Son déclin est amorcé, il a entrepris sa lente agonie, et à moins de se prendre en main et d’y mettre un peu (plutôt beaucoup) d’efforts, ça risque d’être peine perdue.

Amoureux de la langue française

Je me sens fort mal à l’aise de discuter du sujet de la langue tel que vous l’abordez parce que je fais justement partie de ce que vous appelez « le monde des communications », et qu’il se peut que j’aie moi-même fauté dans une de mes présences en direct, alors que je ne l’aurais pas voulu.

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Là où je vous rejoins, c’est dans la répétition sans fin des mêmes fautes, sans que l’on sente de la part de certains de la moindre volonté de s’améliorer. Admettez cependant que dans la presse écrite les erreurs sont moins fréquentes, bien que pointe souvent son nez une expression anglaise qui aurait mérité d’être remplacée par un équivalent en français.

Ceci étant dit, le déclin du français au Québec tient à plusieurs autres facteurs, dont en premier lieu selon moi l’absence de fierté des Québécois eux-mêmes à parler leur langue. Comme si « le bon parler français » d’autrefois était devenu une hérésie.

Heureusement que le gouvernement a corrigé les embûches créées par son ex-nouveau-programme-du-PEQ (Programme d’expérience québécoise). Il devrait aussi s’atteler à faire une analyse plus réaliste des véritables taux d’immigration qui seraient nécessaires pour combler les besoins des entreprises, en même temps qu’augmenter les crédits alloués à la francisation.

dans un article qui peut être bien référencé dans Google.
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