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Le Dernier Relais de Yves Trébutien : Une Vie d’Engagement Sportif

Le Dernier Relais de Yves Trébutien : Une Vie d’Engagement Sportif

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Une vie de sport et d’engagement pour la collectivité. À 80 ans, le Cabourgeais Yves Trébutien peut regarder en arrière et constater une vie bien remplie, couronnée aujourd’hui par un rôle de relayeur de la flamme olympique dans quelques mois. “Je n’en reviens toujours pas. Mais j’accepte volontiers. C’est un grand honneur”.

L’émotion est palpable dans les paroles de cet amoureux inconditionnel du sport, qui y a consacré une grande partie de sa vie. Et ce, dès son plus jeune âge, quitte à forcer le destin, “je voyais mes frères plus âgés faire du sport, j’ai toujours triché sur mon âge pour participer”, indique-t-il avec encore une pointe de malice dans les yeux. “J’étais un enfant solide, je me faisais engager dans les clubs sportifs sans l’autorisation de mes parents, j’ai fait du football, du basket et très vite du handball”.

Le sport, c’est la vie. Sans le sport, je ne suis plus rien.

Yves Trébutien

Sa passion et son dévouement le mènent à des niveaux inattendus, “j’ai fait partie de la dernière équipe de handball à onze de Normandie et j’ai même participé aux championnats du monde de canoë-kayak en 1967, “j’avais monté un club, il manquait de participants, on m’y a envoyé, même si je n’avais rien à y faire”, s’amuse-t-il encore aujourd’hui.

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“J’ai fait de ma passion, ma vie”

Véritable figure locale, Yves Trébutien semble avoir eu plusieurs vies pour concilier toutes ses fonctions, rôles et responsabilités. Né à Caen, diplômé en tant que professeur d’EPS en 1964, il a fait carrière dans le handball au niveau national et a été nommé en 1969 gestionnaire et animateur à la Direction départementale de la jeunesse et des sports chargé de la promotion du sport. “J’ai eu la chance d’être un sportif de bon niveau, j’ai fait de ma passion, ma vie”.

À Cabourg, il révolutionne l’approche du sport accessible à tous, en créant de nombreuses associations, dont certaines existent toujours : canoë-kayak, hockey sur gazon, gymnastique volontaire, volley-ball loisir, ainsi que l’initiateur de l’école de tennis du Garden en 1975. En 1983, il exporte sa passion du sport jusqu’à Oussouye au Sénégal où il participe à la création d’infrastructures de football, volley-ball, handball et à la formation de cadres et de joueurs. Il travaille à la création d’une course pédestre par équipes sur la promenade Marcel Proust en 1993 et marque également la vie des élèves en devenant professeur d’EPS au collège de Cabourg en 1986, “c’était l’un des rares à proposer 26 activités sportives dans son enseignement : pétanque, tir à l’arc, canoë-kayak, char à voile, golf…”. Toute une génération de Cabourgeais a pu goûter au sport dans son enseignement, “c’est ma fierté”.

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“Un engagement sans égal”

C’est pour toutes ces raisons que la Municipalité l’a choisi en tant que relayeur de la flamme olympique. Comme l’explique Emmanuel Porcq, maire de Cabourg, Yves Trébutien, “c’est un palmarès impressionnant, un engagement dans la vie sportive et associative de la ville sans égal. C’est pourquoi la Ville de Cabourg vous a parrainé”.

Thierry Rey, ancien champion de judo et conseiller spécial Paris 2024, confirme que le Cabourgeais a toute sa place “parmi les 11 000 porteurs en France”.

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Notre grande idée est de la faire porter par des gens ordinaires qui ont fait des choses extraordinaires. Vous êtes le symbole de ça, vous êtes un formateur, un pédagogue, un amoureux du sport. On est fier de vous avoir.

Thierry Rey

“On ne sait pas où il portera la flamme, mais il a accepté de porter les couleurs de Cabourg ailleurs”, s’enthousiasme Emmanuel Porcq.

Ce rôle de porteur de flamme olympique, un accomplissement pour lui ? “C’est quelque chose d’extraordinaire pour moi”, précise-t-il, tout en nuancant, “la consécration, je l’ai eue avec mes élèves. Je n’ai encore jamais vu un élève changer de trottoir dans l’avenue de la mer pour ne pas me dire bonjour. Ma consécration, c’est celle-là”.

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