Chers athlètes,
C’était incroyable. Indéniable. Inoubliable.
Et c’est tout grâce à vous.
À chaque fois que vous participiez à une compétition, davantage de personnes rejoignaient le groupe.
Chaque fois que vous réussissiez, l’intensité augmentait.
À chaque « wow », à chaque cri, à chaque cœur qui battait la chamade, vous avez changé la façon dont les gens voient le sport et le handicap.
Grâce à vous, tout le monde a vu à quoi ressemble un monde inclusif.
Vous avez lancé cette révolution paralympique et il n’y a désormais plus de retour en arrière possible.
Ce soir, ce n’est pas seulement la fin des Jeux Paralympiques, c’est aussi la fin de Paris 2024.
Je voudrais donc remercier tous ceux d’entre vous qui sont là ce soir et qui nous accompagnent depuis le premier jour des Jeux : dans les stades, dans les fan zones, dans les bars, dans les rues…
Vous n’avez jamais été spectateurs. Depuis le début, vous êtes supporters.
Vous nous avez tout donné : les drapeaux, les tribunes tremblantes, les visages géants des athlètes, les chants, les danses sous la pluie, les coups de tonnerre, les vagues mexicaines…
Vous avez même inventé la vague silencieuse mexicaine pour le Blind Football.
Le succès de ces Jeux est aussi votre succès.
On a beaucoup parlé des sites spectaculaires de Paris 2024 : au pied de la Tour Eiffel, au Château de Versailles, au Grand Palais, devant les Invalides, sur la Place de la Concorde, sur le Pont Alexandre III…
Et c’est vrai que c’était fou.
Mais ce qui a été le plus important dans ces Jeux, ce sont les gens.
Sans vous, chers sportifs, chers supporters, ces salles n’auraient été que des théâtres vides.
Le succès de ces Jeux est né de votre rencontre.
Et cette rencontre nous marquera à jamais.
Parce que les émotions que nous avons vécues cet été nous ont tout simplement rendu heureux.
Quand, le soir de la finale de la course de BMX, Joris Daudet s’est retourné à la seconde où il avait franchi la ligne d’arrivée pour voir si ses coéquipiers français allaient le rejoindre sur le podium,
Nous avons explosé de joie avec lui.
Quand Aurélie Aubert a remporté sa médaille d’or en boccia, la première de l’histoire de la France
Nous avons pleuré avec elle.
Quand Frédéric Villeroux a marqué le penalty décisif
Nous étions tous au paradis.