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Le documentaire « Attention Animal Transport » sur ARD

by Nouvelles

2025-01-13 13:34:00

Der deutsche Konsument isst gerne Fleisch. Rind, Schwein, Kalb, Pute, hin und wieder Wild, am häufigsten aber verzehrt er Hähnchen. 600 Millionen Hähnchen werden, um diesen Hunger zu stillen, hierzulande jedes Jahr geschlachtet und zuvor als lebende Billigwaren, eingepfercht in Transporter, über deutsche Autobahnen transportiert. Während bei Transporten von Rindern und Schweinen in den vergangenen Jahren vieles besser geworden ist und stärker auf das Tierwohl geachtet wird, sind Geflügeltransporte nach wie vor oft Elendsfahrten.

Manfred Karremann ist investigativer Journalist, Filmautor und Produzent, und seine Filme über die Verletzungen des Tierwohls auf der Straße und zu See haben die Öffentlichkeit bereits in den Neunzigerjahren aufgerüttelt und politische Beben ausgelöst. In seinem neuen Film „Achtung Tiertransport. Lange Wege auf den Teller“ geht es ihm vor allem um das Federvieh – gerade weil es nicht zu den Sympathieträgern gehört. Keine anderen sogenannten Nutztiere werden auch nur annähernd häufig und unter ähnlich katastrophalen Bedingungen transportiert.

Fette, überzüchtete Puten

Das Filmteam begleitet etwa eine Autobahnkontrolle der Polizei Oldenburg. Eine Aufgabe, bei der offenbar immer wieder Polizisten abwinken, weil der Anblick gequälter Tiere sie schlicht überfordert. Von den gestoppten Tiertransporten sind bei Weitem nicht alle einwandfrei, zumal wenn Vögel an Bord sind. Wir sehen völlig überzüchtete Puten, so fett, dass sie sich nicht mehr auf den eigenen Beinen halten können. Verkrüppelt, verletzt, mit ins Leere blickenden Augen. Demnächst brutzeln sie in irgendeiner Pfanne. Etliche Bilder dieser Dokumentation sind schwer erträglich.

Une vache qui voyageait sur un cargo pendant des semainesMDR/Manfred Karremann

Chaque année, environ deux milliards d’animaux traversent les mers. Vivant parce que c’est moins cher que de maintenir une chaîne du froid sur des milliers de kilomètres. Comme toutes les entreprises, c’est avant tout une question de profit, sauf qu’ici, les êtres vivants qui ressentent de la douleur sont traités comme des marchandises. Selon la loi, les exportations d’animaux reproducteurs vers des pays tiers sont interdites, mais cette loi est souvent contournée avec beaucoup d’énergie criminelle.

Le transport massif de veaux est particulièrement effrayant. Les veaux ont besoin de lait ou de substitut de lait pour se nourrir, pas d’eau, pas de foin, mais il n’y a ni lait ni substitut de lait sur ces transports. Cela ne pose peut-être pas de problème sur une distance de quarante kilomètres, mais les animaux sont transportés à travers la moitié de l’Europe, de préférence vers l’Espagne, où ils sont engraissés puis parqués sur des navires qui les emmènent au Moyen-Orient. Ces navires sont généralement vétustes et totalement inadaptés au transport d’animaux. Le mot bien-être animal sonne ici comme une moquerie. De plus, les bateaux coulent plus souvent que la moyenne. L’espace est restreint, à peine un souffle d’air pénètre dans le ventre des anciens cargos, et des milliers d’animaux subissent des tortures inimaginables jusqu’à ce qu’ils atteignent finalement leur destination – s’ils l’atteignent.

Les animaux morts sont jetés à la mer

Personne ne sait combien de carcasses sont jetées par-dessus bord et à la mer chaque année. Ces animaux morts et le fumier également déversé dans la mer constituent d’ailleurs un facteur climatique grave, sur lequel les militants de Fridays for Future ont également attiré l’attention, mais tous ces avertissements semblent passer inaperçus dans une société qui hésite à autoriser son régime alimentaire doit être perturbé. Au moins, Karremann n’est pas un fanatique moralisateur qui ne rechigne pas aux gens pour leur viande. Il pose simplement, de manière dramaturgique et visuelle, la question de savoir pourquoi des conditions telles que celles qui existent souvent lors du transport d’animaux ne déclenchent plus un tollé collectif. Bien entendu, cela soulève également la question de savoir si les produits d’origine animale ne pourraient pas être remplacés de temps à autre par des alternatives.

La liste des interlocuteurs de Karremann est longue. Renate Künast, porte-parole du groupe de travail des Verts sur l’agriculture et la nutrition, a son mot à dire, tout comme Stefan de Keersmaecker, porte-parole de la Commission européenne à Bruxelles, qui affirme qu’il n’est pas prévu d’interdire l’exportation d’animaux de l’UE vers pays tiers. Ainsi, les cargos délabrés et surpeuplés d’animaux continueront à naviguer sur la mer. Après la dissolution de la coalition, l’amendement à la loi allemande sur la protection des animaux initié par les Verts a également échoué peu avant son entrée en vigueur.

Chez Rewe, le « Feinschmecker Chicken 1200g » coûte 5,59 euros, un « Iced White Chocolate Mocha Venti » chez Starbucks est plus cher. Il est évident qu’à de tels prix, quelque chose ne va pas. La plupart des gens ne veulent tout simplement pas le voir.

Attention au transport d’animaux ! Long Ways to the Plate sera diffusé le lundi 13 janvier 2025 à 23h35 sur ARD.



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