Le ministre de la Santé publique, le Dr Luis Medina Ruiz, a tenu une réunion avec le Dr Alfredo Miroli, immunologiste renommé de la province, dans le but d’établir de nouvelles stratégies pour la mise en œuvre du vaccin contre la dengue.
Le professionnel a fait remarquer que, comme il s’agit d’un vaccin à virus vivant atténué, tout le monde ne peut pas le recevoir. Il a expliqué que n’importe qui peut recevoir des vaccins à virus inactivé après avoir effectué des études d’intolérance, mais pas des vaccins à virus vivant atténué.
« Ce que nous recherchons avec les vaccins à virus vivant atténué, c’est que le virus pénètre et se multiplie à l’intérieur du corps, qu’il m’envahisse, qu’il m’infecte, mais c’est un virus qui ne me fait pas de mal. Mais un patient qui a reçu une chimiothérapie au cours des deux dernières années, non seulement les cellules cancéreuses sont tuées, mais aussi les cellules du système immunitaire, il doit donc attendre au moins deux ans pour pouvoir recevoir ce vaccin », a indiqué Miroli.
À cet égard, le professionnel a souligné que si un patient souffre d’une maladie auto-immune et reçoit des immunosuppresseurs, il ne peut pas recevoir le vaccin contre la dengue, tout comme un patient immunodéficient, une femme enceinte ou une mère qui allaite. « À part cela, tout le monde peut se faire vacciner. Chez les plus de 60 ans, l’étude sur l’intolérance n’est pas terminée, donc aucun gouvernement ne peut donner le vaccin aux plus de 60 ans à titre préventif, car cette partie n’est pas encore terminée et chaque personne peut réagir différemment », a-t-il expliqué.
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