Le FC Bayern Munich perd à Aston Villa en Ligue des Champions

Vincent Kompany ahnte womöglich, dass dieser letzte Teil des Arbeitstages in Birmingham unangenehm werden könnte, so unangenehm fast wie die gut 90 Minuten zuvor für seine Mannschaft. Die hatte zum ersten Mal seit sieben Jahren ein Champions-League-Vorrundenspiel verloren, und er seine erste Partie als Trainer des Bayern.

Wie es so ist im Fußball, wird dann plötzlich in Frage gestellt, wofür es zuvor noch viel Lob gegeben hat. Aber Kompany versuchte, dieses 0:1 bei Aston Villa erst einmal als Zwischenfall zu moderieren. „Wir sind weit davon entfernt, das jetzt als Trend zu sehen“, sagte der Belgier nach dem zweiten nicht gewonnen Spiel innerhalb von drei Tagen.

Unaufgeregt zu bleiben nach so einem Abend ist nicht so schlecht. Aber es gibt auch keinen Grund zur Sorge. Nach der letzten Vorrunden-Niederlage in der Königsklasse war der Trainer entlassen worden, das muss Kompany natürlich nicht befürchten, denn anders als im September 2017 beim 0:3 in Paris unter Carlo Ancelotti war der Auftritt im Villa Park ja keiner zum Vergessen.

Die Mannschaft hat das gemacht, was sie die ersten sieben Pflichtspiele auch getan hat, aber manchmal nicht ganz so konzentriert, so konsequent. „Wir hatten keine hundertprozentige Aktivität gegen den Ball“, sagte Sportvorstand Max Eberl. Und dann passiert eben, was in der 75. Minute passiert ist.

“J’aurais peut-être pu me tenir deux mètres plus loin”, a déclaré Neuer. “Mais c’est notre jeu.” C’est le jeu de Kompany. Joshua Kimmich ne voulait pas non plus voir d’erreurs de position de la part du capitaine du Bayern Neuer. “Nous profitons souvent du fait qu’il soit si haut” – car Neuer agit comme un onzième joueur de champ et intercepte souvent les attaques bien devant son but.

On avait beaucoup parlé ces premières semaines de saison de ce pressing haut que préfère Kompany. Sur les opportunités, mais aussi sur les risques. Mais les adversaires n’ont pas su comment s’en sortir au début, et même le champion du Bayer Leverkusen n’a pas réussi à exploiter les faiblesses que recèle ce système samedi dernier.

Le fait qu’Aston Villa puisse faire mieux que les sept équipes précédentes n’était qu’un peu surprenant à première vue. Après tout, le club joue à nouveau dans la première classe pour la première fois depuis 41 ans et ne fait pas forcément partie des hautes volées de la Premier League.

Cependant, il y a un entraîneur sur le banc anglais qui a acquis une réputation de terreur du Bayern ces dernières années après des victoires avec le Paris Saint-Germain et Villarreal contre Munich. Unai Emery a ordonné à son équipe de jouer à plusieurs reprises de longs ballons dans les interfaces à partir d’une défense compacte – et ce faisant, il a également donné dimanche au prochain adversaire du leader de la Bundesliga, l’Eintracht Francfort, un outil efficace.

Mais cela seul n’aurait guère conduit au succès, une répétition du résultat de la finale de la Coupe d’Europe de 1982 contre le Bayern, si les champions allemands du record avaient réussi à mieux exploiter leur domination. “Nous n’avons pas mis en œuvre notre jeu à 100 pour cent”, a admis Kimmich.

Après une bonne phase initiale, Kompany a déclaré : « nous avons un peu perdu le rythme ». Son équipe aurait encore fait mieux en seconde période. Mais comme contre Leverkusen, le Bayern n’a pas réussi à se créer de nombreuses occasions de marquer. “Mais ceux qui l’avaient étaient à 100%”, a déclaré Kimmich.

Surtout dans la phase finale, lorsque Serge Gnabry a d’abord été refusé par le brillant gardien Emiliano Martinez puis par Harry Kane. L’attaquant, qui a connu plusieurs apparitions réussies à Villa Park avec son ancien club Tottenham Hotspur, était plus préoccupé par la récupération du ballon que par les tirs ce mercredi et n’a tiré au but que deux fois, dont un hors-jeu.

“Nous apprendrons de ce match”, en est sûr Kompany. L’équipe avant tout. Il a été constaté que « nous ne pouvons pas gagner à ce niveau avec quelques pour cent de moins », a déclaré Eberl. Mais il ne fait aucun doute que l’entraîneur restera fidèle à lui-même, à son style et à sa possession du football avec un pressing risqué lors de cette soirée inconfortable à Birmingham. “Si nous continuons à jouer ainsi”, a-t-il souligné, “nous gagnerons beaucoup de matchs.” Mais parfois, beaucoup de victoires au FC Bayern ne suffisent pas.