Le Festival du film français d’Helvétie ne bouscule pas ses codes pour sa 19e édition. Le FFFH reviendra à Bienne du 13 au 17 septembre. Les organisateurs ont levé le voile mardi sur l’entier du programme ainsi que sur les invités qui ont été conviés à prendre part à la manifestation. Parmi les personnes qui s’exprimeront en marge de leurs œuvres, on retrouve les réalisateurs Philippe Lefebvre, Frédéric Mermoud ou encore Stéphanie Di Giusto. Les acteurs Fédéric Tellier, Jean-Pierre Daroussin et Flavie Delangle font eux aussi partie de ce panel. Si ces noms vous sont familiers dans le cadre du FFFH, ce n’est sûrement pas qu’une impression : près de la moitié des invités ont déjà pris part au festival biennois, explique son directeur Christian Kellenberger. Mais la palme revient à Jean-Pierre Améris qui fera, lui, sa 6e apparition dans la cité seelandaise.
Pour faire leur choix quant à savoir qui convier, les organisateurs expliquent se fier à deux critères : le cœur ainsi que l’actualité. Christian Kellenberger dit ainsi ne pas rencontrer de difficultés quant au fait d’attirer des personnalités à Bienne même si la concurrence entre festivals est de plus en plus rude. De retrouver des artistes au fil des ans permet aussi de suivre l’évolution de leur carrière, ajoute-t-il.
Près de 60 films et une place particulière accordée aux femmes
Pour cette nouvelle édition, les organisateurs projetteront une soixantaine de films parmi lesquels 26 grandes premières et même une première internationale avec « Bernadette ». Cette production met en scène Catherine Deneuve dans le rôle de l’ex-Première dame française Bernadette Chirac. Elle fait d’ailleurs partie d’une sélection du FFFH qui mettra en lumière des « héroïnes de l’époque et des temps modernes », comme l’indiquent les responsables. Cette thématique sociétale a pris de l’importance dans le monde du cinéma, explique Christian Kellenberger.
Le budget impacté par l’inflation
Le FFFH a vécu une période d’incertitude en début d’année en raison de ses finances. L’inflation en Suisse a aussi touché la manifestation qui a vu ses coûts grimper de 3% à 4%, explique le directeur. Le festival a toutefois pu compter sur la générosité de nombreux soutiens, publics ou privés, pour assurer sa survie mais il a quand même dû se résoudre à effectuer des coupes dans certains secteurs. Pas de quoi pour autant perturber le public pour autant : « C’était très important pour nous qu’il n’y ait aucun impact sur les spectateurs », rassure Christian Kellenberger.
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