2023-04-26 12:51:01
La 57e édition, qui se déroulera du 30 juin au 8 juillet, a sélectionné neuf films iraniens à projeter cette année.
La 57e édition du Festival international du film de Karlovy Vary (KVIFF) célèbrera le cinéma iranien indépendant avec une sélection d’œuvres singulières réalisées au cours des quatre dernières années.
Dans un communiqué, le festival a déclaré : « Collectivement, ces œuvres offrent un témoignage perspicace de la créativité brûlante des artistes iraniens face à la réalité difficile. Neuf cinéastes pour la plupart jeunes – voix urgentes et inouïes – qui portent de manière palpable un lien spirituel avec les générations précédentes des grands de leur pays, abordent la réalité actuelle avec une sensibilité remarquable et une grande inventivité. Drames mélancoliques, comédies, films de guerre, science-fiction… des films d’amour et des films dans les films. Ensemble, ces neuf témoignages uniques et intensément personnels forment une mosaïque multidimensionnelle qui reflète l’esprit collectif et l’ouverture du jeune cinéma iranien d’aujourd’hui.
Lorenzo Esposito, commissaire de la rétrospective, a ajouté : « Ce cinéma ne doit pas être lu avec les outils habituels que nous utilisons pour décoder la plupart des films. Ce cinéma nous oblige à réinventer nos outils, à réinventer notre façon de voir et d’interpréter le film, afin de renouer avec les intentions de ces cinéastes. Comme le disait le titre d’un recueil de poésie de Forough Farrokhzad : « Nous présentons ici et maintenant une autre naissance du cinéma iranien ».
Les neuf films iraniens seront Pas de fin, la sauterelle, Zapata, La peau, Porte du Rêve, Un voyage sur la Lune, Rivière noire et blanche, Création entre deux surfaces et K9.
Le cauchemar kafkaïen de Nader Saevar Interminableco-scénarisé et co-édité par Jafar Panahi, explore, avec un réalisme saisissant, le contrôle et l’humiliation des individus par leurs régimes autoritaires.
La peaule premier film des frères Ark, est un film d’horreur fantastique mélangeant des éléments de genre avec des légendes folkloriques locales.
Negin Ahmadi est le jeune réalisateur et protagoniste de Porte du Rêveun documentaire introspectif qui quitte Téhéran pour suivre la vie d’une milice entièrement féminine combattant au Kurdistan syrien.
Produit par le collectif de cinéastes Kamja, Un voyage sur la Lune de Mohammadreza Shajan-Nejad suit les exploits loufoques d’un homme s’aventurant à récupérer les sons que lui a laissé sa compagne dans une bouteille avant de partir en voyage sur la Lune.
Rivière noire et blanche de Farzin Mohammadi raconte la crise artistique que traverse le jeune cinéaste Amin, qui tente de récupérer le temps perdu.
Création entre deux surfacesdeuxième film du photographe et cinéaste Hossein Rajabian, s’inspire de Persona d’Ingmar Bergman, le réalisateur transforme peu à peu la réalité cinématographique en cauchemar psychiatrique.
de Vahid Vakilifar K9 propose une science-fiction enivrante et visionnaire qui, malgré les ténèbres qui consument le monde, reste fidèle au pouvoir de la lumière.
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