Home » Sports » Le film 5 septembre de Tim Fehlbaum

Le film 5 septembre de Tim Fehlbaum

by Nouvelles

2025-01-10 20:10:00

Über den Terroranschlag auf die israelische Mannschaft bei den Olympischen Spielen in München sind immer noch Legenden in Umlauf. Eine findet sich in der Internet-Enzyklopädie Wikipedia, im Artikel über Anneliese Graes, die 1993 in Bottrop verstorbene Beamtin der nordrhein-westfälischen Kriminalpolizei, die vor der Tür des von den Geiselnehmern okkupierten Hauses im Olympischen Dorf mit deren Anführer verhandelte: „Aufgrund ihrer Englischkenntnisse wurde sie von Essen nach München abgeordnet, um mit den arabischen Terroristen zu sprechen.“ Wie soll man sich das vorstellen? Wurde sie am Morgen des 5. September 1972 nach München geflogen?

Da sie um 7 Uhr 50 ihre Position als Kontaktperson an der Connollystraße 31 einnahm, kann es so nicht gewesen sein. Anneliese Gries war schon vor Beginn der Spiele mit Kollegen aus anderen Landespolizeien zur Amtshilfe im Ordnungsdienst des Olympischen Dorfes eingeteilt worden. Ganz so schlecht vorbereitet auf das Weltereignis waren die deutschen Behörden dann doch nicht, dass eine des Englischen mächtige Polizistin im Notfall erst in 500 Kilometer Entfernung vom Olympiastadion hätte aufgefunden werden können.

Sieg über die Nachrichtenredaktion

Im Kinofilm „September 5“, der die Geschichte des Schreckenstages aus der Per­spektive des vor Ort installierten Sportreporterteams des amerikanischen Fernsehsenders ABC erzählt, spielt die Dol­met­scherin Marianne Gebhardt (Leonie Be­nesch) dieselbe Rolle wie die Essener Kriminalhauptmeisterin der Wikipedia-Legende. Die ABC-Herren, in ihrer Sparte wohl Mannschaftsweltmeister, obwohl sie ihre Zuständigkeit für die Live-Berichterstattung über die Erpressungstat der als „Schwarzer September“ kommunizierenden Palästinenser gegen die Kollegen der Nachrichtenredaktion im himmelweit entfernten New York erst erkämpfen müssen, brauchen Marianne als Mädchen für alles, vor allem für die kulturelle Vermittlung zwischen der Studiohöhle, in der es den ganzen Tag dunkel bleibt, und der deutschen Außenwelt. Ohne Marianne könnten die amerikanischen Journalisten die deutschen Radionachrichten und Regierungssprecherworte nicht verstehen.

Glücklicherweise hat die patente junge Frau auch Freunde beim Bayerischen Rundfunk und bei der Polizei, sodass sie den Polizeifunk abhören kann. Der Film, für den angeblich so ungefähr sämtliche in Fernsehmuseen erhaltenen Wählscheibentelefone für Ligakonferenzschaltungen aus der Ära von Ernst Huberty in die Bavaria-Studios verfrachtet wurden, will auch ein stilles Lied auf die Wunder der analogen Technik sein. Am Anfang wird Marianne zum Kaffeeholen geschickt, am Ende nach Fürstenfeldbruck, von wo sie aus einer Telefonzelle am Rand des Flughafengeländes berichtet, was sie vom katastrophalen Ausgang der Rettungsaktion hört.

Selon le réalisateur Tim Fehlbaum, qui a également écrit le scénario avec Moritz Binder et Alex David, Marianne Gebhardt est le seul personnage fictif de l’histoire basé sur des informations orales du directeur du studio Geoffrey Mason (joué par John Magaro dans le film). Cela soulève la question de savoir qui a réellement rendu les services rendus par l’héroïne aux cheveux courts qui souffre depuis longtemps dans le film. Les journalistes américains n’ont-ils entendu que des fragments de la radio et de la télévision allemandes, ou peut-être certains d’entre eux comprenaient-ils l’allemand ?

Les producteurs comme destinataires

Les personnages inventés ou synthétisés ajoutés au casting des personnages sont un outil éprouvé de la boîte à outils de la fiction historique. Vous pouvez vous consacrer à orienter le public pendant que les personnages historiques font ce que disent les livres d’histoire à leur sujet. Les figures de traducteurs sont typiques, elles sont également des médiateurs entre le passé et le présent. Marianne est une ambassadrice pour un avenir allemand meilleur, qui a débuté en 1972. Les questions de son patron sur ce que sa famille a fait pendant la guerre sont résolues lorsque, avec le sérieux d’une diplômée du secondaire, elle dit la simple vérité qu’elle n’est pas identique à ses parents. C’est peut-être simplement une coïncidence si le nom de famille de Marianne est le même que celui du manuel le plus important de l’histoire allemande, dont la 9e édition révisée était sur le point de paraître en 1972.

Puisque les journalistes américains, que l’on imagine naturellement endurcis, reçoivent les événements terroristes comme un reportage de la bouche de Marianne, nous considérons les producteurs d’information mondiaux comme des destinataires. Le débat sur l’éthique des médias qu’ils mènent en cas d’urgence est philosophiquement banal, car lorsqu’il s’agit de savoir ce qui doit être montré à qui, quand et où, il y a toujours deux côtés, chacun ayant son honorable défenseur, qui est personnellement inintéressant. Pour la première fois, la télévision a retransmis en direct un acte terroriste. Les décisions des gens d’ABC méritent de la clémence, ils ne savaient pas comment cela finirait.

Mais dans le film, ils savent déjà ce qui va mal se passer lorsqu’ils voient ce que font les responsables allemands, les policiers déguisés en cuisiniers livrant la nourriture, les tireurs d’élite sur les toits devant les caméras. Le prétendu amateurisme, que les Américains ont reconnu sans tarder et à l’œil nu, s’explique par la partialité allemande. La sagesse américaine selon laquelle des accidents peuvent survenir n’a pas sa place ici. Il en résulte une perspective anachronique et typiquement allemande du 5 septembre 1972, même si le réalisateur est suisse. L’attitude du je-sais-tout déguisée en simulation en temps réel est une perte de temps totale.



#film #septembre #Tim #Fehlbaum
1736545561

You may also like

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.