2024-01-30 18:04:00
Il Fond monétaire international dio un virage à 180° dans sa perspective pour l’économie argentine à l’horizon 2024. Alors qu’en octobre dernier, à l’approche des élections qui ont proclamé Javier Milei comme Président de la Nation, il avait déclaré que le produit intérieur brut du pays augmenterait de 2,8%, maintenant estimé une baisse du même chiffre, qui symbolise une variation négative de 5,6%.
Cette dernière information ressort du rapport “Mise à jour des perspectives de l’économie mondiale”publié ce mardi à Washington, aux États-Unis. L’Argentine est en effet citée comme la principale cause de la baisse de 0,1% dans les estimations de croissance pour Amérique latine et Caraïbesqui est passé de 2% à 1,9%.
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“La revue des prévisions pour 2024 reflète une croissance négative en Argentine dans le contexte d’un ajustement politique majeur pour restaurer la stabilité macroéconomique”, a indiqué l’agence dans le document. étayé, en conférence de presse, par Pierre-Olivier Gourinchaséconomiste en chef du FMI et auteur du document.
En dialogue avec la presse internationale, il a également Conseiller économique et directeur du département des étudesassuré que cela se produit en pleine “tentative de la nouvelle administration” de La liberté avance pour affronter ce qui, selon lui, était le “conditions initiales dégradées” dont il a hérité de la direction d’Alberto Fernández, avec Sergio Massa au ministère de l’Économie.
En ce sens, il a soutenu que “l’inflation va augmenter considérablement” tandis que le gouvernement “travaille à développer une consolidation budgétaire très forte, avec un excédent budgétaire d’ici 2024”quelque chose que Luis Caputo a révélé dans l’annonce de l’accord pour la septième revue du programme liés au paiement du prêt contracté en 2018 par Mauricio Macri. “C’est quelque chose que nous considérons comme absolument nécessaire”a ajouté le responsable de l’entité, dirigée par Kristalina Georgieva.
Il convient de rappeler que le chef du Palais du Trésor a assuré que le grand objectif de l’Exécutif cette année est de parvenir à un objectif d’excédent primaire de 2% du PIB après il déficit financier 6,1% immatriculé en 2023, produit de la somme d’un déficit primaire de 2,9% oui intérêts du service de la dette (3,2%).
Concernant l’augmentation des prix, Gourinchas a affirmé qu’il serait renforcé à court terme, principalement au premier semestre de cette année. Il a toutefois assuré qu’il espérait que le Indice des prix à la consommationpublié chaque mois par l’INDEC, tombera à un chiffre d’ici juin, tandis que « l’assainissement budgétaire commence à se renforcer », et la tendance s’accentuera d’ici la fin de 2024, atteignant 150 % par an, en dessous des 211,4 % enregistrés dans l’ensemble du pays. 2023.
Tout cela se produit, comme le détaille le rapport du FMI, par “le réalignement des prix relatifs et la suppression des anciens contrôles des prix, ainsi que la dépréciation passée de la monnaie et sa répercussion sur les prix”.
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Les perspectives mondiales du FMI pour 2024
Au niveau mondial, les projections du Fonds indiquent que il y aura une croissance de 3,1% en 2024 et de 3,2% en 2025, 0,2 point au-dessus des calculs publiés en octobre. L’amélioration est liée à une résilience plus grande que prévu aux États-Unis et dans plusieurs économies de marché émergentes, ainsi que des mesures de relance budgétaire en Chine.
Or, les prévisions pour ces deux années sont inférieurs à la moyenne historique de 3,8% (pour la période 2000-2019).
Faisant référence au contexte mondial, l’économiste en chef du FMI a soutenu que “L’économie mondiale s’approche d’un atterrissage en douceur, mais des risques demeurent”. “Les nuages commencent à se dissiper. L’économie mondiale entame la descente finale vers un atterrissage en douceur, avec une inflation en baisse constante et la croissance se poursuit. Mais le rythme de l’expansion reste lent et des turbulences sont possibles, a-t-il souligné.
En ce sens, le Fonds monétaire international estime que L’inflation moyenne mondiale diminuera à 5,8 % en 2024 et à 4,4 % en 2025bien sûr très loin des projections utilisées pour l’Argentine.
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