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Le football de montagne fête ses 70 ans

Le football de montagne fête ses 70 ans

2023-10-28 17:10:00

Fours Avoltri. Vous arrivez à l’auditorium municipal de Forni Avoltri les yeux enchantés par les couleurs automnales des bois. Vous arrivez et vous vous retrouvez devant les enfants de l’équipe Ardita Esordienti et c’est ainsi que commence la fête des 70 ans du Championnat Carnico, le seul événement sportif de ce type en Italie – encore, bien que minable, le pays du football. du pied droit.

Ce championnat a un avenir et la mairesse Sandra Romanin profite donc de ces enfants en accueillant tout le monde. «Je comprends peu le football – explique-t-il –, c’est le pays de la nature et du sport». Nous ajoutons le ski de fond et le biathlon.

Le reste? Une combinaison parfaite de passion, d’amour du sport et du territoire, d’attention aux enjeux sociaux et bien plus encore. En une heure et demie d’applaudissements, quelques larmes, de nombreuses récompenses et déjà une grande envie de jouer. Même si la saison, avec une énième frénésie de Cavazzo, est récemment entrée en hibernation.

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À Forni Avoltri, la fête pour le 70e anniversaire du Championnat Carnia


Passion. Comme celui de Gildo De Toni, 56 ans (il en paraît vingt de moins) originaire de Cedarchis qui joue désormais chez les Comeglians. Jouez encore et bien. Passion, comme celle des autres lauréats, Monsieur Mario Chiementin, Enzo Dorigo, le président de Villa, ou Emidio Zanier, un touche-à-tout parmi les managers de Carnico devenu finalement juge sportif. Passion, comme celle de Giordano Maieron, arbitre, ou plutôt excellent arbitre avec plus de mille matchs directs de football de montagne.

Passion, comme celle des conseillers régionaux Emanuele Ferrari, hôte et Massimo Mentil, qui parle du Carnico et va avec son esprit aux matchs avec son Timaucleulis, lui au centre, son cousin Francesco Del Stabile sur l’aile droite. Histoires de Carnico, l’un est aujourd’hui conseiller régional, l’autre est un émigré à succès, avocat en Sicile. Un point commun : le Carnien. Mentil parle de ces défis avec nostalgie, puis, étonnamment, commence à imiter les personnages historiques du championnat.



L’interview

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Antonio Siméoli

Tout à coup, la voix de tous change, le président du conseil régional Mauro Bordin, venu à Carnia pour rendre hommage à cette merveilleuse forme de sport et du point de vue social (ce n’est pas un hasard s’il a fait don du sceau de la Région à la FIGC FVG) sourit: «Si on commence à le faire avec nous à la Mairie, c’est la fin…».

Passion et intuition, comme celle d’un autre lauréat, “la nôtre”, oui la nôtre car c’est la plume de Carnico pour le Messaggero Veneto, Renato Damiani. Il a publié le livre sur l’histoire du Carnico avec son ami Massimo Di Centa, en réalité c’est le deuxième opus des dix dernières années, étant donné qu’il avait déjà écrit sur les soixante premières. Il monte sur scène. Et il raconte. À commencer par Pietro Polettini, qui en 1951 a marqué le premier but de l’histoire de Carnico pour Pro Tolmezzo.

Quel championnat c’était. Il y avait huit équipes : Pro Tolmezzo, Raibl, Sutrio, Amaro, Ampezzo, Villa, toujours présente mais qui n’a jamais remporté le tournoi, Timau, Paluzza, Pontebbana et Arta.

Damiani parle de l’ère Ampezzo-Moggese, de l’ère Ampezzo-Weissenfels, du tremblement de terre de 1976 qui frappe mais ne détruit pas le football de montagne qui pourtant “se réfugie” dans un tournoi de vallée, de la première Coupe Carnia remportée par Paluzza en 1978, de l’ère Mobilieri. avec 8 championnats, Cedarchis, les sept derniers titres de Cavazzo. Puis Damiani se souvient du miracle de “A tutto Carnico”, le football minute par minute de Carnia. Certaines chansons des commentaires radiophoniques démarrent dans la salle. Le vice-président de la FIGC Daniele Ortogallo pâlit: «Je ne connaissais pas grand-chose de ce championnat, tu es vraiment fantastique».

Passion, en parlant de radio, comme celle de la présentatrice Francesca Spangaro qui entend ses collègues crier les buts et se souvient de son premier commentaire radiophonique de Paluzza. Passion, comme celle d’Alberto Cella, le photographe, Adriano Dario, acolyte de Damiani ou les gérants, Franco Sulli et Maurizio Plazzotta, respectivement représentant du Carnico au conseil d’administration et délégué du Figc Fvg qui à l’unisson rappellent comment « le Carnico représente le aspect plus authentique du football.”

De l’amour, comme celui de la conseillère régionale aux finances Barbara Zilli. «J’ai commencé à suivre Carnico par amour de mon mari Ivan qui m’a appris que la plus belle partie de Carnico, c’est après le match, quand nous mangeons, buvons et trinquons rigoureusement tous ensemble».

Zilli, le cœur Stella Azzurra de Gemona, va droit au but lorsqu’il affirme que la région carnique a toujours embrassé le Haut Frioul et Gemona, donnant un signal d’unité et de collaboration qui doit être cité en exemple. Et puis il rappelle l’aide que la Région apporte à la FIGC pour développer les secteurs de la jeunesse également dans le Haut Frioul. Passion, amour, attention au territoire et aux enjeux sociaux. À l’image du pacte conclu par la FIGC régionale avec l’Association frioulane des donneurs de sang. Ces enfants jouent, s’amusent et donnent même du sang.

Passion, amour, attention aux enjeux sociaux, rivalité.

Rivalité saine, à quelques exceptions près discordantes, mais, comme on le sait, la rivalité est le sel du sport “et l’Italie est encore le pays des huit mille communes et clochers”, a conclu le président de la Ligue nationale amateur Giancarlo Abete.

Bref, pour ceux qui ne l’ont pas encore compris, cet authentique miracle sportif et social qu’on appelle le Championnat Carnique, qui est passé de 8 équipes à 39 de Tarvisio à Gemonese jusqu’à San Pietro in Veneto, à deux pas de Sappada, vieillit comme le bon vin.

Plus les années passent, plus cela devient convaincant et nécessaire.

Le président du comité de la Fédération de football Fvg, Ermes Canciani, se réjouit. Ses collègues, arrivés à Carnia de toute l’Italie après la réunion du conseil d’administration de la Ligue la veille à Udine, ont fait un voyage aller-retour aux origines du football. Un voyage à raconter.



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