Le futur de la tarification aérienne : le système de “continuous pricing” promet des changements significatifs

C’est dans ce contexte global que les compagnies aériennes continuent de tenter de séduire les voyageurs. C’est dans ce cadre que le système de “continuous pricing” est actuellement envisagé par différentes compagnies. Ce système de tarification continue aurait pour avantage de faire baisser le prix moyen du billet, selon le site spécialisé Déplacements Pros. “On se souvient très clairement d’une convention de l’AFTM au printemps dernier, où Bertrand Flory a déclaré, aux côtés d’un Cédric Renard acquiesçant (respectivement directeur commercial et directeur général d’Emirates en France) : “Avec le continuous pricing, les tarifs seront plus bas ou, au pire, au même niveau que via une résa GDS”.

En clair, le système de “continuous pricing” n’est pas très différent du système actuel. Les prix évoluent en fonction de la période et de la demande des clients, mais ce sont les paliers de prix qui pourraient évoluer. Au lieu de franchir des paliers de 10€ ou 20€ à chaque changement de tarif, ces paliers pourraient être franchis plus fréquemment, mais avec des évolutions de 2 ou 3€. La promesse ? Un prix moyen plus bas pour les billets et la possibilité pour les voyageurs de ne pas se retrouver avec une augmentation soudaine des prix à deux ou trois jours d’intervalle.

La question est maintenant de savoir quand ce système pourrait être mis en place à grande échelle. Cela représente en effet des millions d’euros d’investissements pour les compagnies aériennes, car ce système ferait partie d’une évolution globale du mode de fonctionnement dans l’aviation. Des négociations sont en cours entre les différents acteurs du secteur. “En fait, le continuous pricing a clairement pour but d’améliorer notre gestion du rendement. Je précise que cela se joue à la décimale, mais les marges des compagnies étant si réduites, ce n’est pas un luxe” […] “Le prix moyen du billet devrait baisser, mais le continuous pricing, c’est pour les 20 ou 30 dernières places à vendre : avec ce système, on est beaucoup plus fin pour toucher la volonté de payer (le prix que le passager potentiel est prêt à payer, NdlR)”, lit-on encore dans l’article de Déplacements Pros.