Le géant automobile chinois en Italie ? Le gouvernement italien use de la main forte et pose des conditions

Une opportunité intéressante se profile à l’horizon, mais l’Italie a décidé d’évaluer soigneusement les risques et les opportunités. Le gouvernement pose des conditions

L’Italie joue un rôle important dans le monde automobile. Depuis un certain temps, le gouvernement tente d’attirer un grand constructeur automobile pour relancer l’industrie nationale. Après plusieurs tentatives auprès de différents constructeurs automobiles chinois, il semble que l’accent ait été mis sur Dongfengun géant chinois du secteur. Première ministre Giorgia Meloni (Photo Ansa) – Fuoristrada.it

Tout en essayant de transférer une partie de la production de ladite marque sur notre territoire (ou d’autres qui pourraient éventuellement arriver), l’exécutif italien n’est pas disposé à accorder carte blanche au nouveau producteur. Au contraire, c’est fixer des conditions précises et ambitieuses pour garantir qu’une grande opportunité de développement ne soit pas gaspillée ou même devienne contre-productive.

Le gouvernement italien démontre qu’il a des idées claires sur ce qu’il veut obtenir de cet éventuel accord avec Dongfeng. Les demandes sont concrètes et visent à protéger les intérêts nationaux. La première concerne moi fournisseurs locaux. En effet, nous demandons qu’au moins 45 % des composants de chaque voiture soient produits en Italie. Cette décision vise à soutenir l’industrie locale et à créer des emplois dans le pays.

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Les demandes du gouvernement italien à l’éventuel nouveau constructeur automobile

Le deuxième front d’intervention concerne le sécurité des données: Le gouvernement souhaite que les systèmes multimédia automobiles soient fournis par des entreprises italiennes. L’objectif est de garantir que les données des clients sont gérées en Italie, en évitant d’éventuels problèmes de sécurité. Enfin, il y a leaccès à des incitations. Le ministre Urso a annoncé que les incitations à l’achat de voitures seraient révisées pour favoriser les véhicules comportant davantage de composants italiens et européens. Cette démarche pousserait le constructeur étranger à recourir à des fournisseurs locaux pour bénéficier de ces avantages.

Ces demandes montrent comment l’Italie essaie de tirer le meilleur parti de cet éventuel accord. L’objectif final est ambitieux : ramener la production automobile italienne à 1 million d’unités d’ici 2030. Actuellement, nous sommes loin d’avoir atteint cet objectif et l’arrivée de Dongfeng pourrait être l’impulsion nécessaire pour atteindre cet objectif. demandes pour le nouveau constructeur automobile italienLe ministre de l’Entreprise et du Made in Italy Adolfo Urso (Photo Ansa) – Fuoristrada.it

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De son côté, Dongfeng a de bonnes raisons de considérer l’Italie. L’entreprise recherche une « base » en Europe, également pour éviter les obligations de l’Union européenne sur l’importation de voitures électriques chinoises. Le chemin vers un accord semble bien engagé mais il reste encore des détails à définir. Le gouvernement italien démontre qu’il sait négocier avec fermeté, en essayant d’obtenir le maximum d’avantages pour le pays.

Reste à savoir comment Dongfeng (ou tout autre constructeur) réagira à ces demandes. L’accès au marché européen et la possibilité d’éviter les droits de douane constituent des avantages non négligeables. D’un autre côté, les conditions posées par l’Italie pourraient nécessiter des investissements et des changements importants dans les processus de production de l’entreprise.

2024-08-16 00:23:49
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