Le Ghana découvre l’Anopheles stephensi comme nouveau vecteur du paludisme

Le paludisme demeure l’un des problèmes de santé les plus préoccupants dans de nombreuses parties du monde, en particulier en Afrique subsaharienne. Dans cette région, les conditions environnementales et socio-économiques favorisent la propagation de l’infection, ce qui représente un défi pour la santé publique. Depuis des décennies, Anopheles gambiae est connu comme le vecteur principal du paludisme dans cette région, mais des études récentes ont identifié d’autres espèces de moustiques potentiellement impliquées. Dans cet article, nous aborderons la confirmation d’un nouveau moustique, Anopheles stephensi, comme vecteur du paludisme au Ghana. Cette découverte souligne l’importance de la surveillance active des populations de moustiques pour une meilleure compréhension et prévention de la transmission du paludisme.


Le Ghana a identifié l’Anopheles stephensi comme un nouveau vecteur du paludisme, selon le Service de santé du pays. Il s’agit de la première confirmation de l’existence de cet insecte porteur du parasite qui cause la maladie, qui a été identifié dans cinq pays d’Afrique ces dernières années. Le Ghana a également approuvé jeudi l’utilisation du vaccin antipaludique R21 de l’université d’Oxford pour les enfants âgés de cinq à 36 mois. Le Service de santé a mis en place un groupe de travail pour coordonner le contrôle de l’insecte dans le pays. Le paludisme, également appelé malaria, est une maladie mortelle qui touche plus de 200 millions de personnes chaque année, en particulier en Afrique subsaharienne.

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