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Le gouvernement a raison de vouloir une politique industrielle, mais cela ne devient pas du dirigisme

by Nouvelles

Breaking news le 30 octobre à 20h

Aujourd’hui, lors de la traditionnelle conférence sur Journée mondiale de l’épargne (qui fête ses cent ans) la participation du chef de l’Etat est attendue Sergio Mattarella. Par ailleurs, la disposition contenue dans le projet de loi de finances selon laquelle, pour les besoins du contrôle des finances publiques dans toutes les entreprises, organismes, fondations et organismes divers qui reçoivent directement ou indirectement des contributions publiques significatives sous quelque forme que ce soit, le ministère suscite de nombreuses critiques. de l’Économie désigne son propre représentant dans les collèges de commissaires aux comptes ou de commissaires aux comptes respectifs. Quant à l’importance de la contribution, un montant est indiqué à partir de 100 mille euros mais en tout cas, le niveau sera fixé par arrêté ministériel d’ici mars prochain. Certains observateurs se demandent ironiquement si c’est le début de la politique industrielle que le gouvernement entend relancer.

La plupart des gens se demandent quelle est la particularité des contrôles à effectuer, de sorte qu’ils ne peuvent pas être effectués par des collèges constitués selon la réglementation en vigueur et s’il ne s’agit pas plutôt d’une manière de redistribuer des tâches compensatoires, peut-être après l’introduction prévue de la limite de 120 mille euros pour les traitements économiques de gestionnaires publics. À y regarder de plus près, il s’agit d’un retour vers le passé, mais pas pour l’essentiel sur lequel s’appuyer.

Indépendamment de la présence d’agents de l’Etat ou de représentants du Trésor ou d’autres ministères dans les organes de décision des entreprises Propriétés de l’État Dans le passé, la nomination de tels représentants dans les collèges de commissaires aux comptes, par exemple dans les établissements de crédit ou de refinancement de droit public (Mediocredito Centrale, Artigiancassa) ou encore dans les établissements chargés de domaines particuliers (Isveimer entre autres), était précisément motivée par l’intérêt public. nature de ces banques ou par la participation directe de l’État aux fonds de dotation y afférents, de sorte que l’État en était actionnaire, mais non contributeur.

Chez plusieurs de ces intermédiaires, le délégué de l’Organe de Surveillance était également présent aux conseils d’administration concernés en tant que simple observateur aux réunions concernées, jusqu’à ce que le Banque d’Italieau début des années 80 du siècle dernier, il n’a pas envisagé de promouvoir la suppression de cette disposition, qui avait un caractère dirigiste, mais aussi, sous certains aspects, une responsabilité partagée et en conflit avec la libre formation de la volonté du Concile. Là suppression ce choix a été salué comme un choix très judicieux, allant dans le sens de la valorisation de la banque en tant qu’entreprise, comme l’a ensuite sanctionné la deuxième directive bancaire européenne. La suppression en question et ses raisons devraient être une leçon pour la surveillance de la BCE qui exerce, quoique dans certaines circonstances et avec des finalités précises, la présence de ses représentants aux réunions des organes délibérants des intermédiaires surveillés.

Aujourd’hui, même les banques, si la notion d’apport de fonds publics, y compris indirects (pensez aux garanties de l’État) est élargie, pourraient être obligées, si la « contribution » est importante, d’accepter la dénomination en question. Peut-être que ça va avancer “amitié”très vilipendé mais toujours caché. Les multiples fonctions de contrôle interne exercées et celle externe de surveillance bancaire et financière ne suffisent-elles donc pas ? Mais les perplexités ou oppositions exprimées à l’égard des entreprises non financières sont également fondées. Un retour d’information spécifique sur le respect de la destination d’un déboursé public représenté pour l’obtenir et accepté par l’administration publique est nécessaire et possible évidemment sous forme papier ou en signalant la nécessité à l’Autorité de Contrôle ou à la Consob, en clé collaborativepour des contrôles spécifiques lors des inspections. Pour tout sujet mineur, une procédure pourrait être établie qui prévoit, si nécessaire, un retour d’information périodique à transmettre au service compétent.

Tout cela pour souligner que contrôles elles peuvent être réalisées sans avoir à parvenir, pour un problème très limité, à l’hypothèse de solution qui finit par toucher, ramenant aux pratiques actuelles de dirigisme et de surgestion, des aspects délicats de la gouvernance de l’économie et des relations entre l’État et le marché. Il faut espérer qu’aujourd’hui, dans le discours du ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti organisé à l’occasion de la Journée mondiale de l’épargne, cette question sera également abordée.

Cela dit, on ne peut pas affirmer qu’il est inapproprié pour le gouvernement d’évoquer et de planifier une politique industrielle valable. Loin de là. Au contraire, une telle politique est nécessaire, d’autant plus en présence de transitions écologiques et numériques et des grandes transformations induites par les technologies et surtout par les développements prévisibles de l’intelligence artificielle générative. Mais cela dépend de la manière dont elle est menée, des outils, des méthodes, du rapport au marché. La politique industrielle ne coïncide pas du tout a priori avec le dirigisme ou avec la volonté de sur-manager. (reproduction réservée)

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