Les avocats spécialisés en droit pénal organisent une nouvelle journée de protestation lundi, appelant à des mesures concernant les honoraires qui leur sont versés par le directeur des poursuites publiques (DPP) et dans le cadre du programme d’aide juridique.
C’est la deuxième journée de grève des avocats en juillet, après le 9 juillet. Une troisième journée de grève est également prévue le 24 juillet.
Les avocats pénalistes demandent le rétablissement de leurs honoraires, affirmant que les « réductions de l’ère Fempi » (réductions de salaires dans le secteur public mises en œuvre après la crise économique de 2008) « continuent de s’appliquer à la profession ».
Dans une déclaration publiée lundi matin, le Conseil du Barreau d’Irlande a reconnu que le budget 2024 comprenait une restauration de 10 %, mais a déclaré que l’augmentation ne ramenait pas les frais à leurs niveaux d’avant Fempi.
Le conseil a critiqué l’approche du gouvernement consistant à « renvoyer la balle » aux autres, les exhortant à collaborer avec les avocats pénalistes pour résoudre le problème.
En plus du retrait des services, les avocats pénalistes organisent également des manifestations dans les palais de justice de tout le pays où des affaires pénales devaient être entendues lundi, notamment à Dublin, Limerick, Cork, Galway et Castlebar, dans le comté de Mayo.
« Nous ne parvenons pas à déterminer avec précision où se situe le leadership au sein du gouvernement sur cette question », a déclaré la présidente du conseil, Sara Phelan SC.
« Un leadership pour prendre une mesure définitive et simple et assurer l’administration ordonnée de la justice, mais aussi un leadership pour faire ce qui est juste afin d’éviter un nouveau traumatisme, une confusion, des retards et une frustration pour les victimes d’actes criminels. »
Mme Phelan a noté que le Taoiseach Simon Harris et la ministre de la Justice Helen McEntee ont récemment reconnu « l’injustice qui continue de s’appliquer » concernant les honoraires des avocats pénalistes, « mais il semble qu’une telle reconnaissance ne soit pas suffisante pour mériter une communication directe et claire avec nous, avec un engagement en faveur d’un examen indépendant et d’un rétablissement complet des réductions et des conditions générales ».
« On ne peut pas puiser dans la bonne volonté pendant un certain temps. Il faut bien qu’un jour ou l’autre, quelque chose cède, et nous avons atteint ce point.
« Les membres votent déjà avec leurs pieds et quittent le barreau pénal. Pendant ce temps, d’autres acteurs du système de justice pénale, comme les victimes de crimes et les accusés, vont en souffrir », a ajouté Mme Phelan, invitant le ministre et le gouvernement à rencontrer le conseil « pour éviter d’éventuelles perturbations futures ».
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