2024-06-13 03:16:37
Le Gouvernement et les syndicats se réunissent ce jeudi pour entamer les négociations sur l’offre publique d’emploi pour 2024, que les représentants des fonctionnaires réclament être massive et permettre la création d'”emplois nets”. Le ministère de la Fonction publique dirigé par José Luis Escriva, pour sa part, ne propose pas de chiffres et se limite à souligner qu’il s’agit d’un premier contact, mais tout indique que l’offre sera à nouveau historique.
“Nous allons réclamer une offre publique massive d’emploi cela nous permet de faire face à la détérioration des services publics dans différents domaines de l’Administration, de faire face aux départs à la retraite [en la próxima década se jubilará el 60% de la plantilla] et l’élimination du taux de remplacement, comme l’a récemment promis le ministre de la Fonction publique, José Luis Escriva”, avancent-ils de la Centrale indépendante des syndicats et de la fonction publique (CSIF). Cette dernière, concernant le taux de remplacement, semble cependant Il est difficile de l’appliquer à l’offre publique d’emploi de cette année, et il est plus probable qu’elle soit mise en œuvre l’année prochaine.
Le CSIF exigera également que les appels soient « accélérés ». “Il se trouve qu’il y en a des milliers places inoccupées depuis 2020 en raison des retards dans les processus de sélection”, disent-ils. Ce syndicat avance également quelques chiffres, comme celui-ci “selon les données du Registre central du personnel, au cours des 10 dernières années, l’administration publique de l’État a perdu environ 40 000 personnes”.
L’UGT “exige” que “le cheminement précédent de 2022 et 2023 se poursuive, ce dernier marqué par l’importance de l’Accord-cadre pour une administration du XXe siècle”. “Dans cet accord, les deux parties ont convenu que l’OEB favoriserait création nette d’emplois dans le domaine des Administrations Publiques, pour atténuer le volume de personnel perdu au cours de la dernière décennie et pour rajeunir la main-d’œuvre”, disent-ils.
Pas d’augmentation de salaire
Le début des négociations a d’ailleurs lieu sans que les fonctionnaires aient enregistré l’augmentation de salaire de 2% convenu pour cette année. En n’approuvant pas les budgets de cette année, le gouvernement a inclus l’augmentation du décret anti-crise qui devait être approuvé après Pâques. Mais les élections anticipées en Catalogne et les résultats des élections ont ruiné les prévisions de l’Exécutif, qui a déjà accumulé un retard de six mois dans l’augmentation des salaires.
Les syndicats craignent également que cette situation ne perdure au-delà de l’été, ce qui signifie que le délai serait déjà de neuf mois. Le gouvernement répond en soulignant que l’augmentation aura des effets rétroactifs, c’est-à-dire que lorsque l’augmentation sera définitivement approuvée, les retards éventuels seront payés. En outre, à cette augmentation, 0,5% supplémentaire peut être ajouté, qui dépendra de l’inflation et qui, s’il est atteint, signifiera que les salaires des fonctionnaires ont augmenté de près de 10% en trois ans.
#gouvernement #les #syndicats #entament #des #négociations #pour #clôturer #une #nouvelle #offre #publique #demploi #massive
1718568357