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Le gouvernement prévoit 1,5 million d’utilisateurs de Muface

by Nouvelles

2024-11-18 16:25:00

BarceloneQu’adviendra-t-il des 1,5 million de personnes aidées par la Muface, la mutuelle des fonctionnaires, après l’abandon du concours ? Le ministère de la Santé a une proposition : prolonger de neuf mois le contrat actuel, comme le permet la loi sur les contrats du secteur public, et intégrer progressivement ces agents publics (et leurs ayants droit) dans la santé publique. C’est ainsi que le décrit le ministère dans un rapport que la Cadena SER a présenté ce lundi et auquel ARA a eu accès. “Le système de mutualité de Muface est né à une époque où le système national de santé n’était qu’un embryon de ce qu’il est aujourd’hui et où un système public fort et capable de répondre n’avait pas encore été développé pour l’ensemble de la population espagnole”, soulignent-ils. du département dirigé par Mónica García.

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65% des membres du Muface sont des enseignants du primaire, du secondaire et de l’université, tandis que 17% appartiennent à certains organes de l’administration générale de l’Etat comme l’Agence des Impôts. Avec les données de fin octobre, cette aide comptait près de 1,5 million de bénéficiaires, parmi lesquels 1.007.322 personnes ont choisi les mutuelles privées Asisa, Adeslas et DKV, qui ont décidé de ne pas se présenter à l’appel d’offres parce que les conditions économiques n’étaient pas suffisantes. Le ministère souligne cependant qu’au cours des 12 dernières années, le nombre de mutualistes optant pour la santé publique a augmenté de 75%. Dans le cas de la Catalogne, la tranche d’âge la plus importante desservie par Muface est celle des personnes âgées de 35 à 64 ans (43 %), suivies par les plus de 65 ans (30 %).

L’un des arguments de Sanitat est qu’il existe déjà des précédents d’augmentation significative du nombre de patients dans le système de santé publique résultant de changements dans le modèle d’assurance. Par exemple, en 1983, l’Institut national de sécurité sociale a inscrit obligatoirement 400 000 travailleurs indépendants, et en 1989, près de 250 000 personnes ont été inscrites au registre de l’aide sociale. Le ministère estime qu’à l’échelle mondiale, l’entrée des mutualistes Muface signifierait une augmentation de 2,1% du nombre de personnes qui bénéficieraient d’une assistance médicale de santé publique. En Catalogne, cette incidence serait plus faible, à 1,2%. En revanche, Ceuta, Melilla, Castilla y León, Estrémadure et Andalousie seraient les communautés qui devraient intégrer un pourcentage plus élevé de mutualistes, notamment ceux de plus de 65 ans.

Quoi qu’il en soit, le ministère rappelle que l’âge n’est pas le seul élément important à prendre en compte pour calculer l’impact d’une éventuelle incorporation des mutualistes Muface dans la santé publique. Ainsi, à l’aide de différents indicateurs, le rapport détermine que l’état de santé de ces fonctionnaires est meilleur que celui des personnes non mutualistes du même âge. En fait, il émet l’hypothèse que dans le cas de maladies graves comme les cancers, de nombreux fonctionnaires couverts par les assureurs ont tendance à commencer leurs traitements en santé publique.

Patients très complexes

“Le modèle Muface n’est actuellement pas durable, même avec une augmentation significative de la population, car aucun système d’assurance ne fonctionne s’il ne dispose pas d’un piscine de risques qui permet d’exercer des contrepoids entre ceux qui demandent le plus le service et ceux qui l’utilisent de manière moins intensive”, défend le rapport. Le Plan Santé implique qu’au cours de ces neuf mois de transition, il faudrait envisager une intégration progressive des responsables mutualistes à la suite l’ordre de la première lettre de leur prénom, l’âge et la mutuelle choisie.

Néanmoins, le ministère souligne également la nécessité d’identifier les patients qui sont plongés dans des processus thérapeutiques qui nécessitent une continuité et qui devraient être les derniers à être transférés vers le système de santé publique. « Chez ce type de patients, en cas de contre-indication absolue au transfert de leurs soins (situation de fin de vie ou processus oncologiques très complexes), on peut envisager une voie exceptionnelle de renégociation temporaire d’une assurance extraordinaire qui autorise la prolongation d’un an au-delà de l’expiration de la prolongation”, précise le rapport. En outre, il propose que les patients présentant des processus chroniques d’une grande complexité puissent être traités normalement dans leurs hôpitaux publics de référence sans avoir à repasser par les voies habituelles d’une première consultation.



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