Home » Sciences et technologies » Le Gouvernement s’engage à modifier la réglementation qui oblige les anciens boursiers à racheter leur contribution

Le Gouvernement s’engage à modifier la réglementation qui oblige les anciens boursiers à racheter leur contribution

by Nouvelles
Le Gouvernement s’engage à modifier la réglementation qui oblige les anciens boursiers à racheter leur contribution

2024-05-14 21:13:05

Finalement, il semble que les pressions et les critiques aient porté leurs fruits et la ministre de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et de la Migration, Elma Saiz, va rectifier l’arrêté ministériel controversé par lequel les pratiques antérieures à ce mois de janvier peuvent être validées par le temps de cotisation. Le nid de frelons résidait surtout dans la manière dont les anciens stagiaires pouvaient réaliser cette transformation : payer la totalité des honoraires qui correspondraient, y compris celui de l’entreprise, sur la base de la cotisation de retraite en vigueur en 2024, quelle que soit la date sur lequel la bourse a été réalisée. C’est-à-dire qu’ils doivent même payer la part qui aurait correspondu à l’entreprise qui les a embauchés (comme c’est le cas pour les travailleurs salariés), compte tenu des bases de cotisation actuelles.

Syndicats, organismes scientifiques et chercheurs individuels ont élevé la voix lorsque la ministre a annoncé cette mesure en grande pompe, qualifiant le 30 avril, date à laquelle elle a elle-même signé l’arrêté ministériel, de “jour historique”. «Burla», «disparate» o «barrabasada» fueron algunos de los calificativos empleados en redes sociales por los afectados, quejándose de que, de querer convalidar estas prácticas, en algunos casos tendrían que pagar hasta la mitad del exiguo salario de becario percibido en ce moment.

Car, avec cette mesure, une personne qui recevait une bourse de 600 euros par mois, si elle voulait régulariser sa situation, devrait désormais payer 290 euros par mois pendant autant de mois que durait la situation visée dans le règlement, jusqu’à jusqu’à un maximum de cinq ans -qui sont les maximums que le gouvernement permet de transformer d’une bourse en une contribution-. Ces 290 euros par mois représentent près de la moitié du salaire que le supposé stagiaire recevait à l’époque (soit 48% du salaire). Si vous vouliez valider les cinq années de bourse, vous devrez effectuer un débours de 17 400 euros (que le gouvernement autorise cependant à répartir en mensualités « confortables »).

Engagement « personnel » du ministre

Face aux critiques, Saïz a appelé mardi les principaux syndicats et organisations scientifiques à aborder une éventuelle réforme de l’arrêté ministériel. «Le ministère ne prend jamais de décisions unilatérales, il n’impose jamais de décisions et c’est pourquoi je tiens à annoncer que mardi après-midi prochain, la communauté scientifique a été convoquée par l’intermédiaire de ses représentants pour continuer à pratiquer cette écoute de quelque chose qui est vivant et qui sans aucun doute “Eh bien, nous sommes conscients et nous allons écouter ces demandes”, a-t-il assuré dans des déclarations aux médias après avoir présidé le Conseil de suivi du revenu minimum vital avec des représentants des communautés autonomes.

De même, le ministre a souligné, comme le secrétaire d’État à la Sécurité sociale et aux Retraites, Borja Suárez Corujo, qu’il s’agit d’une mesure « absolument exceptionnelle » et « très positive », qui « donne une fenêtre d’opportunité aux personnes qui » il y a des décennies C’était inimaginable qu’ils puissent l’avoir.”

À l’heure actuelle, il semble que les discussions avancent et que le ministère leur a fait part de sa volonté de modifier la réglementation, comme l’a révélé un communiqué de la Confédération des sociétés scientifiques d’Espagne (COSCE), qui représente 88 organisations scientifiques. sociétés et regroupements autour de 40 000 scientifiques. Même si rien n’est encore finalisé, le groupe demande “de trouver une solution spécifique pour la régularisation rétroactive des cotisations pour les bourses de recherche, car il s’agit d’une situation différente de celle des pratiques de formation”.

D’autre part, il est demandé que les personnes qui ont travaillé grâce à des subventions de recherche ne soient pas obligées de payer également des cotisations professionnelles. De même, le Gouvernement est invité à prolonger le délai de validation, actuellement prévu jusqu’à une limite de 5 ans. “C’est clairement insuffisant pour résoudre le problème de l’ensemble du groupe concerné.”

Selon le groupe scientifique, le ministre “s’est engagé personnellement à résoudre ce problème”, même s’il reste encore deux semaines de négociations et d’échanges de rapports avant la résolution finale. “Nous espérons poursuivre le dialogue entamé avec le ministère”, affirment-ils du COSCE. “Nous pensons que c’est une question de justice sociale que nos revendications soient satisfaites.”



#Gouvernement #sengage #modifier #réglementation #qui #oblige #les #anciens #boursiers #racheter #leur #contribution
1715713101

You may also like

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.