2024-04-01 12:57:55
Un déchaînement d’espèces et de girafes perdues.
Le catalogage des espèces a été une tâche titanesque pour les naturalistes au fil des siècles. Malgré les progrès, le travail scientifique reste inachevé. On estime qu’environ 2,3 ont été nommés des millions d’espècesmais il en reste des millions, voire des milliards, à découvrir.
1. Critères.
Mais, Qu’est-ce qu’une espèce réellement ? Cette question apparemment simple déconcerte les biologistes depuis des années et, jusqu’à présent, il n’existe pas de consensus définitif. Jusqu’à 16 approches différentes sont utilisées pour définir une espèce, reflétant la complexité du concept.
Les espèces sont classées selon un système hiérarchique de taxonomiequi inclus catégories plus large que le genre, la famille, l’ordre, la classe, le phylum et le royaume. Ce système fournit une structure organisationnelle pour étudier et classer la diversité de la vie sur Terre.
Une espèce peut être définie comme groupe d’organismes capables d’échanger des gènes entre eux et de produire une progéniture fertile dans la nature. Ces barrières reproductives sont essentielles pour distinguer une espèce d’une autre et constituent une unité fondamentale dans la classification biologique. Par exemple, les chiens (Canis lupus familiaris) et les loups (Canis lupus) sont des espèces différentes au sein du Genre Canis.
Il y en a plusieurs critères pour caractériser l’espèces, qui comprennent les caractéristiques morphologiques, génétiques, la compatibilité reproductive et les facteurs écologiques.
Cependant, toutes ces approches s’accordent sur un aspect crucial : la capacité des membres d’une espèce à produire entre eux une progéniture fertile. La production de progéniture stérile ou non viable parmi différents groupes d’organismes constitue un critère essentiel pour définir les limites des espèces selon divers concepts d’espèces.
Outre la notion d’espèce, les termes «variété» et «Raza» pour décrire différents niveaux de diversité ou de classification dans les organismes.
Une variété fait référence à un groupe d’organismes au sein d’une espèce qui partagent certaines caractéristiques distinctives. Mais ils ne sont pas séparés sur le plan reproductif des autres populations de la même espèce. Par exemple, au sein des espèces de maïs, il peut exister des variétés avec des couleurs de grains ou des temps de maturation différents.
Le terme « race » est utilisé pour désigner les populations d’une espèce qui ont été artificiellement sélectionnées par l’homme. Des caractéristiques souhaitables sont recherchées, comme la couleur, la taille ou le comportement. En biologie, le terme « sous-espèce » est préféré pour désigner des populations géographiquement distinctes ou génétiquement divergentes au sein d’une espèce. Chez les animaux domestiques comme les chiens ou les chevaux, les races sont le résultat d’un élevage sélectif au fil du temps.
Tout au long de l’histoire, la compréhension de ce qui constitue une espèce a évolué. Du point de vue de Linné Depuis les espèces en tant que formes de vie divinement créées jusqu’à la vision darwinienne des espèces en tant que branches de l’arbre de vie, le concept a fait l’objet d’intenses débats et révisions.
2. Exemples.
Dans 1758, Carl Linnéo décrit une seule espèce de girafe, Girafe camelopardalis. Cependant, des études génétiques plus récentes ont révélé que ce groupe comprend en réalité quatre espèces distinctes : la girafe du nord, la girafe réticulée, la girafe Masaï et la girafe du sud. Chacune de ces espèces possède des caractéristiques uniques et occupe des habitats différents en Afrique.
Raphael TF Coimbra et al., Biologie actuelle ; gamme historique de la Giraffe Conservation Foundation.
Las grenouilles Ils constituent un exemple classique de la manière dont différents critères peuvent être appliqués pour définir les espèces. Alors que certaines espèces de grenouilles peuvent se distinguer par leurs caractéristiques morphologiques externes, telles que la coloration ou la forme du corps, d’autres espèces peuvent avoir une apparence presque identique, mais différer considérablement par leur ADN. Par exemple, les grenouilles de la même espèce peuvent présenter des modèles de chant et des comportements reproducteurs différents, ce qui suggère des différences dans la compatibilité reproductive.
Los OS L’ours polaire et l’ours brun sont deux espèces différentes qui présentent des adaptations morphologiques et comportementales uniques en fonction de leurs habitats. Les ours polaires sont adaptés à la vie dans l’Arctique et ont une fourrure blanche pour se camoufler, tandis que les ours bruns ont une fourrure plus foncée et sont adaptés aux environnements plus tempérés.
Il y a entre 25 000 et 10 000 ans, les ours se sont croisés dans diverses parties de leur aire de répartition. Les échanges ont laissé une marque significative sur les ours d’aujourd’hui : environ 10 % de l’ADN de l’ours brun provient d’ours polaires.
Las chouettes effraies Ils sont reconnus comme une seule espèce, Ces alba, qui a une distribution mondiale. Cependant, il existe des cas où les populations de chouettes de différentes régions peuvent être considérées comme des sous-espèces ou même comme des espèces distinctes. Par exemple, les hiboux qui habitent des îles éloignées peuvent avoir développé des caractéristiques uniques en raison de leur isolement géographique, ce qui pourrait justifier leur classification comme espèce distincte.
crustacé d’eau douce Gammarus des tranchées fournit un exemple de la façon dont la variabilité génétique peut conduire à une divergence évolutive au sein d’une espèce. Des études génétiques ont révélé qu’il s’est divisé il y a 25 millions d’années en lignées distinctes qui sont encore vivantes aujourd’hui. Selon la manière dont les chercheurs classent leurs différences ADN, une seule espèce de Gammarus fossarum pourrait en réalité comprendre 32 espèces, voire jusqu’à 152.
Diversité des espèces de l’ordre des Amphipoda. Photo:
3. À quoi servent les espèces ?
Des progrès tels que le séquençage de l’ADN ont permis d’identifier de nouvelles espèces et de mieux comprendre les relations évolutives entre elles. Cependant, la taxonomie reste un processus lent et laborieux, notamment pour les plantes. QIl peut s’écouler des décennies entre la découverte d’une nouvelle espèce et son acceptation formelle..
La conservation de la biodiversité dépend, en partie, d’une compréhension précise des espèces et de leurs relations. Avec des millions d’espèces encore à découvrir, il est crucial de relever ce défi aussi rapidement et précisément que possible. Les preuves disponibles doivent être utilisées pour prendre des décisions éclairées sur la gestion et la conservation de la vie sur Terre.
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