Le Groenland se dit prêt à travailler avec les États-Unis en matière de défense

Le Premier ministre Egede avait précédemment déclaré que le Groenland n’était pas et ne serait pas “à vendre”, mais a souligné l’importance de maintenir le territoire ouvert à “la coopération et au commerce avec le monde entier”.

Ce lundi, le président a déclaré lors d’une conférence de presse à Copenhague que son gouvernement était prêt à entamer un dialogue avec la nouvelle administration Trump.

Mais il a ajouté que l’utilisation des terres du territoire était une “question groenlandaise”.

“C’est le Groenland qui décidera de l’accord auquel nous devons parvenir.”

De son côté, le ministre danois des Affaires étrangères a également évoqué l’intérêt renouvelé de Trump pour le Groenland lors d’une conférence de presse à Jérusalem.

“Je ne veux pas entrer en conflit avec le nouveau président Trump”, a déclaré Lars Lokke Rasmussen.

“Il a une certaine manière de formuler les demandes, et ce que nous faisons actuellement, c’est d’entamer un dialogue plus approfondi avec lui.”

“Les Américains ont certaines inquiétudes concernant la situation sécuritaire dans l’Arctique que nous partageons”, a-t-il ajouté.

Rasmussen a déclaré que le Danemark, en étroite coopération avec le Groenland, était prêt à poursuivre les négociations avec Trump pour garantir “les intérêts américains légitimes”.

Trump a également exprimé son désir d’acquérir le canal de Panama et a promis d’utiliser la « force économique » pour absorber le Canada par les États-Unis.

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