Le Hezbollah ne peut pas quitter le cimetière : Israël a assassiné un autre haut dirigeant au Liban

2024-09-21 13:32:42

La semaine du Hezbollah au Liban a été dramatique, peut-être l’une des pires vécues par cette organisation. Aux coups des bips et des talkies-walkies explosifs, tuant ou blessant grièvement des dizaines de militants, en plus de des centaines de personnes blessées aux mains ou aux jambes, suivis plus tard par les bombardements meurtriers de l’armée de l’air israélienne, ont représenté pour le Hezbollah une interminable caravane de funérailles. Et ce vendredi, Israël avait réussi à tuer avec ces « bombardements spécifiques » Ibrahim Aqilchef de l’unité, mais après cette alternative, le Hezbollah lui-même a reconnu que les attaques juives ont tué un deuxième haut commandement de l’organisation : il s’agit Ahmed Mahmoud Wahbiqui dirigeait jusqu’au début de l’année les opérations militaires de l’unité de Radwan en soutien au Hamas palestinien, en guerre contre Israël à Gaza depuis le 7 octobre.

L’ONU s’est déclarée “très préoccupée” par la situation vendredi et a appelé “toutes les parties à une désescalade immédiate” et à “faire preuve du maximum de retenue”, au moment où la guerre dans la bande de Gaza se déplace vers le Liban.

Israël avait annoncé vendredi la mort d’Aquil. (Photo AFP)

L’attaque israélienne contre une banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, ce vendredi a fait 31 morts, dont trois enfants, et 68 blessés, a annoncé samedi le ministre libanais de la Santé, Firass Abiad.

Les autoritaires n’aiment pas ça

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Une source proche du mouvement islamiste a indiqué que Le bombardement était dirigé contre sa force d’élite, l’unité Radwan, qui tenait une réunion dans un sous-sol. L’attaque a tué 16 de ses membres.

Parmi eux se trouvait Ibrahim Aqilchef de l’unité, ainsi qu’un autre haut commandant de cette force d’élite. L’armée israélienne avait annoncé avoir effectué “une attaque ciblée et l’élimination d’Ibrahim Aqil, commandant de l’unité Radwan”, et d’autres “figures de premier plan du réseau opérationnel et de la chaîne de commandement.” Il a été confirmé plus tard que Ahmed Mahmoud Wahbi Il fait également partie des victimes.

Dans un autre attentat au Liban, Israël a tué Ahmed Mahmoud Wahbi, un haut dirigeant du Hezbollah.

Il s’agit du troisième bombardement de la banlieue sud de Beyrouth depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien il y a près d’un an, mais les duels d’artillerie entre les deux pays sont depuis quasi quotidiens à la frontière.

Lors d’opérations précédentes dans la région de Beyrouth, attribuées à Israël, un commandant militaire du Hezbollah, Fouad Shukr, et un dirigeant du Hamas, Saleh al Aruri, ont été tués.

Chaos et mort dans les rues de Beyrouth

Les États-Unis offraient une récompense de sept millions de dollars pour toute information sur Ibrahim Aqil, considéré comme un “membre principal” de l’organisation qui a revendiqué l’attentat contre l’ambassade américaine à Beyrouth en 1983, qui avait fait 63 morts.

Un photographe de l’AFP a vu vendredi un bâtiment entièrement détruit sur le lieu de l’attaque et des secouristes évacuant les victimes dans le chaos.

Le Premier ministre libanais Najib Mikati a dénoncé l’attaque contre une zone résidentielle, qui “prouve une fois de plus que l’ennemi israélien n’a aucune considération humanitaire”.

L’Iran a condamné “une violation flagrante du droit international, ainsi qu’une violation de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de la sécurité nationale du Liban”.

L’opération de vendredi faisait suite à deux vagues d’explosions de téléavertisseurs et de talkies-walkies utilisés par des membres du Hezbollah, qui ont fait entre mardi et mercredi 37 morts et quelque 3 000 blessés dans les fiefs de la milice au Liban.

Le chef du groupe islamiste, Hasan Nasrallah, a accusé Israël de ces explosions et a promis « une juste punition ».

Israël n’a pas commenté ces attaques, qui ont eu lieu principalement dans la banlieue sud de Beyrouth, ainsi qu’au sud et à l’est du Liban, trois fiefs du Hezbollah.

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a averti que le droit international « interdit » l’utilisation d’engins « explosifs » qui semblent être des objets « inoffensifs » et considère comme « un crime de guerre le fait de commettre des actes de violence visant à semer la terreur parmi les peuples ». population civile ».

L’armée israélienne a assuré qu’elle n’avait pas pour but d’accroître les tensions régionales. “Nous ne souhaitons pas une escalade généralisée dans la région”, a déclaré le porte-parole militaire Daniel Hagari.

Jusqu’à présent, les principaux objectifs d’Israël étaient la destruction du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et le retour des otages toujours détenus dans le territoire palestinien.

La guerre à Gaza a éclaté après une attaque des commandos islamistes du Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023.

AFP/HB



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