La vie de Donny change lorsqu’il rencontre Martha (Jessica Gunning), une jeune femme qui entre dans le bar sans argent pour acheter du thé. Ayant pitié de la jeune fille, il lui offre la boisson gratuitement et entame une conversation pour la réconforter.
La conversation commence une épreuve dans la vie de Donny. Martha commence à lui rendre visite au travail tous les jours, et ce qui semblait être une simple amitié devient une obsession. En recherchant le nom de la jeune fille sur Internet, il découvre que Martha est une harceleuse reconnue coupable d’avoir traqué d’innombrables personnes.
Quiconque pense que “Baby Rena” n’est qu’une autre véritable série policière se trompe. En abordant l’obsession de Martha et ses conséquences sur la psychologie de Donny, Richard Gadd étudie la façon dont les traumatismes passés impliquant des abus sexuels et des manipulations peuvent affecter l’esprit humain brisé d’une personne.
Gadd a souligné que son travail n’a pas pour but de « diaboliser » Martha. La série réfléchit sur la manière dont des personnes traumatisées peuvent trouver un lien à travers une relation presque toxique, dépassant les limites de ce qui est acceptable pour trouver une sorte de réconfort dans un monde inconfortable.
Il n’y a ni héros ni méchants dans “Baby Reindeer”. Martha est peut-être une harceleuse, mais le texte de Gadd indique clairement que Donny, malgré la terreur de la poursuite, ne se considère jamais comme une victime – ou, peut-être, pas au sens littéral du terme. Le résultat est une œuvre surprenante, qui fait ressentir au spectateur angoisse et détresse, mais sans la possibilité de quitter l’écran des yeux.