Le Japon promulgue une loi pour interdire aux délinquants sexuels de travailler avec des enfants

Le Japon promulgue une loi pour interdire aux délinquants sexuels de travailler avec des enfants

2024-06-19 13:14:57

Le parlement japonais a adopté mercredi une loi visant à introduire un système permettant aux employeurs de vérifier si les candidats à un emploi sont des délinquants sexuels enregistrés depuis 20 ans, dans le but d’empêcher les condamnés pour crimes sexuels d’accéder à des emplois impliquant des enfants.

Dans le cadre de ce système, surnommé le « DBS japonais » en clin d’œil au service de divulgation et d’interdiction du gouvernement britannique, les écoles, les garderies et les jardins d’enfants seront tenus de référer les candidats à un emploi pour des vérifications de casier judiciaire par l’Agence pour l’enfance et la famille.

Les écoles Cram et les clubs parascolaires peuvent s’inscrire volontairement au programme, qui devrait être mis en œuvre vers l’exercice 2026, et recevront une certification officielle qui pourra être utilisée dans les supports marketing. Les professeurs particuliers indépendants et autres travailleurs indépendants sont exonérés du système.

Les groupes de soutien aux parents et aux enfants ont fait pression pour que le système protège la sécurité des enfants à la suite d’une vague de cas d’abus sexuels dans les garderies et les écoles secondaires ces dernières années.

Si l’agence confirme que le demandeur d’emploi a été condamné soit à une peine de prison pour une infraction sexuelle au cours des 20 dernières années, soit à une amende au cours des 10 dernières années, l’individu en sera informé et aura la possibilité de refuser l’offre d’emploi.

S’ils choisissent de ne pas refuser l’offre, l’agence informera l’employeur potentiel du résultat de la vérification des antécédents.

Les contrôles porteront sur les condamnations pour infractions pénales telles que les relations sexuelles non consensuelles, ainsi que les violations des ordonnances locales, notamment les attouchements et le voyeurisme.

En vertu de la nouvelle loi, les employeurs seront également tenus de prendre des mesures s’il est estimé qu’un employé en poste, même s’il n’a pas de casier judiciaire sexuel, pourrait commettre une infraction sexuelle sur la base de plaintes de parents ou d’enfants.

Mais pour trouver un équilibre avec la liberté des citoyens de choisir leur profession, le gouvernement prévoit d’élaborer des lignes directrices définissant les critères que les employeurs pourront utiliser lors de la mise en œuvre de mesures de précaution ou lors du traitement d’une allégation contre un travailleur.

Les mesures de précaution consistent notamment à retirer les employés des rôles qui les mettent en contact direct avec des enfants et à garantir que les enfants ne soient pas laissés seuls avec eux. Si les employeurs ne sont pas en mesure de prendre de telles mesures, ils peuvent également licencier le travailleur en question.

La Chambre des conseillers a adopté le projet de loi mercredi après l’avoir approuvé par la Chambre des représentants fin mai.

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