En raison de l’augmentation des attaques d’ours, le gouvernement japonais décide de modifier la loi qui permettrait aux communautés d’autoriser les chasseurs à cibler les animaux qui s’aventurent dans les zones habitées.
Actuellement, la loi autorise uniquement les policiers à tirer sur des animaux dans des situations où les personnes sont en danger. Le gouvernement prévoit de présenter l’amendement proposé lors de la prochaine session parlementaire, qui débutera en janvier. La loi devrait entrer en vigueur en 2025.
Les animaux se retrouvent de plus en plus dans les zones habitées
En mars de cette année, il y avait eu 219 blessures et 6 décès liés aux ours. La mauvaise récolte de noix de cette année pousse les animaux affamés vers les zones habitées, où ils attaquent les gens. On estime que 50 000 ours vivent au Japon.
Au fil des années, les ours se sont habitués aux lumières et aux bruits de la circulation. En conséquence, ils s’aventurent dans des domaines où cela n’était auparavant pas possible. Cela est dû au fait que les terres agricoles diminuent et que les villes se développent. Les champs servaient de zone tampon entre les hommes et les animaux.
Phénomène des ours en ville
Les ours sont attirés vers les villes par les sources de nourriture faciles. Les autorités tentent de maîtriser le problème. Un exemple est la ville de Karuizawa, située à la frontière des préfectures de Gunma et de Nagano. Elle est entourée de forêts, ce qui la prédispose à avoir un problème d’ours. Les ours de la région sont capturés et équipés d’un collier radio afin que les autorités sachent où ils se trouvent. Les autorités de la ville ont également placé des poubelles aux points de collecte que les ours ne peuvent pas ouvrir. Et lorsqu’un ours s’approche de la ville, des chiens spéciaux sont utilisés – les chiens caréliens. Ils ont une tâche particulière : traquer et chasser les ours.
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