Le Japon se classe au dernier rang pour le personnel féminin dans l’enseignement supérieur en 2020 : OCDE

Le Japon se classe au dernier rang pour le personnel féminin dans l’enseignement supérieur en 2020 : OCDE

Le Japon avait la plus faible proportion de personnel féminin dans l’enseignement supérieur en 2020 parmi 32 pays membres comparables de l’Organisation de coopération et de développement économiques, à 30%, selon le récent rapport du groupe sur l’éducation.

Les femmes représentent en moyenne 45% des professionnels universitaires dans les pays de l’OCDE, selon le rapport publié le 3 octobre, soulignant à quel point le Japon doit encore rattraper son retard.

Photo d’archive prise le 28 septembre 2018, montrant l’auditorium Yasuda de l’Université de Tokyo. (Kyōdo) ==Kyōdo

Parmi les pays, la Lituanie se classe au premier rang avec 59 %, suivie de la Lettonie et de la Finlande avec respectivement 55 % et 53 %. Les États-Unis viennent de basculer la ligne de la majorité à 51 %.

Le Japon est à la traîne du deuxième groupe de pays les moins bien classés – le Luxembourg, la Suisse et la Corée du Sud – qui s’élevait à environ 36 %.

Il a également obtenu de mauvais résultats en 2019 pour l’enseignement supérieur financé par le gouvernement et d’autres établissements publics à 33%, nettement inférieur à la moyenne de l’OCDE de 66%.

Le ministère japonais de l’éducation s’efforce d’augmenter le nombre de femmes professeurs. Il a lancé une initiative à partir de l’exercice 2020 pour accorder davantage de subventions aux universités publiques qui ont augmenté leur part d’enseignantes.

Elle a également décidé d’évaluer lors de la subvention des universités privées, si elles ont atteint un certain niveau de représentation féminine dans son personnel à partir de la rentrée 2022, qui a débuté en avril.

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