Le jeu : On a encore été gâtés

Le jeu : On a encore été gâtés

Le jeu : On a encore été gâtés

Après Manchester City – Real Madrid (3-3) et Arsenal – Bayern Munich (2-2), ce PSG-Barça nous a encore offert un spectacle de grande qualité mercredi soir, avec plus d’erreurs, mais presque autant d’animation. Paris a commencé très fort, en pressant haut et récupérant vite le ballon. Mais après 10 minutes emballantes, les Blaugrana se sont montrés de plus en plus tranchants dans leurs transitions, et Raphinha a été le premier à faire mouche (37e).

Luis Enrique a remplacé Marco Asensio par Bradley Barcola à la pause et le champion de France a tout de suite imprimé plus de rythme, proposé plus de mouvements. Trois minutes de folie avec un pétard d’Ousmane Dembélé (48e) et une belle inspiration de Vitinha (51e) auraient pu (dû ?) permettre à Paris de vivre un second acte tranquille. Mais le club francilien s’est encore créé des problèmes presque tout seul, pas aidé par Gianluigi Donnarumma – avec une mauvaise relance et une sortie inexistante – ni par le génie de Pedri, avec à l’arrivée Raphinha, encore lui (62e), et Andreas Christensen (77e) en sortie de banc.

A l’arrivée, on retiendra que Paris est en bien mauvaise posture avant le match retour de mardi prochain. Mais on se sera bien régalés.

Les joueurs : Donnarumma coupable, Mbappé frustré

S’il faut un grand gardien et un grand buteur pour briller dans la compétition reine, le Paris Saint-Germain ne les a pas eus, ce mercredi soir. Gianluigi Donnarumma a vécu une soirée très compliquée, alors que Kylian Mbappé n’a pas fait de différences.

Côté Barça, Raphinha a brillé et inscrit ses deux premiers buts en Ligue des champions. De Pau Cubarsi à Lamine Yamal en passant par l’entrant Pedri, les jeunes pépites catalanes ont toutes été décisives.

“On espérait l’apothéose pour Mbappé, attention à la fin en eau de boudin”

Le facteur X : Maudits montants

On joue la 55e minute de jeu, le PSG vient de marquer deux fois en trois minutes, et Bradley Barcola continue de prouver à Luis Enrique qu’il a eu raison de le lancer dès la mi-temps. L’ancien Lyonnais a de l’espace devant lui, mais sa frappe puissante, légèrement touchée par Marc-André ter Stegen, attrape la barre avant de sortir. Une occasion en or d’inscrire le but du 3-1. Vingt minutes plus tard, c’est le poteau qui a empêché Ousmane Dembélé d’inscrire le but du 3-2 (75e), deux minutes avant le but du 2-3…

À l’état : 0

Paris est loin d’être condamné, ce Barça est loin d’être injouable. Mais le PSG aura un exploit à réaliser au match retour dans six jours. Car jamais un club français ne s’est qualifié pour le tour suivant après avoir perdu son match aller à domicile en phase à élimination directe dans l’histoire de la Ligue des champions.

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