Le tribunal de Samui (Thaïlande) a rejeté ce mercredi, Que le témoignage de deux témoins de la défense Daniel Sancho un protégé et un psychologue spécialisé dans les abus sexuelsl’avant-dernier jour du procès espagnol, accusé du meurtre du Colombien Edwin Arrieta
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Le juge, dont l’identité est confidentielle, aujourd’hui n’a pas permis d’appeler à témoigner Iván Campos, psychologue spécialisé dans les abus sexuels et témoin protégé qui aurait été harcelé par Arrieta.Les sources de la défense de Sancho ont confirmé à EFE.
La raison que le juge aurait pu donner pour rejeter les témoins est qu’ils n’étaient pas directement liés au cas de Sancho, que le parquet accuse du meurtre prémédité du chirurgien colombien Edwin Arrieta le 2 août dernier à Phanganune île proche de Samui, où le procès se déroule à huis clos.
Trois autres témoins, Carmen Balfagón et Ramón Chipirrás, du cabinet juridique criminologique espagnol qui conseille Sancho, et le père de l’accusé, Rodolfo Sancho, Ils ont décidé de ne pas témoigner, estimant que leurs arguments avaient déjà été défendus lors du procès et afin de ne pas prolonger le processus.
En plus de Sanchoqui a témoigné aujourd’hui et répondu aux questions du parquet et de la co-accusation, après avoir répondu hier à celles de la défense, a déclaré cet après-midi le médecin légiste Manuel Carrilloen relation avec un rapport qu’il a fait sur le décès de la victime, notamment sur le coup porté à l’os occipital.
Le deuxième à témoigner était le psychologue légiste Pedro Mateo.pour analyser le comportement et les réactions de l’accusé par rapport au démembrement du corps d’Arrietadont les restes étaient dispersés en divers endroits de l’île de Phangan.
Le bureau du procureur de Samui accuse Sancho de deux autres crimes : dissimulation du corps et destruction des documents d’autrui.
Lors de la première audience du procès, le 9 avril, Sancho a entendu les accusations à plusieurs reprises et a accepté, comme par le passé, l’accusation d’avoir caché le corps, mais a rejeté les deux autres, dont le extrêmement grave, meurtre prémédité Thaïlande punit même la peine de mort, qui s’applique à peine.
L’accusé a d’abord avoué le crime devant la police thaïlandaise, mais a affirmé plus tard qu’il s’agissait d’un accident, insistant sur le fait que la mort du chirurgien était survenue lors d’une bagarre et qu’il avait agi en état de légitime défense.
Le procès se poursuivra jeudi 2 mai, date à laquelle il sera entendu pour la détermination de la peine.avec le témoignage d’un autre témoin de la défense et une plaidoirie finale de Sancho, qui a lieu un jour avant la date initialement prévue pour sa fin, le 3 mai.