Un homme a été jugé pour avoir violé sa femme endormie, mais il a déclaré qu’il s’agissait d’une pratique courante entre eux : l’un d’eux initiait les relations sexuelles pendant que l’autre dormait et que cela n’était pas inhabituel pour eux.
La plaignante a déclaré que cela ne s’étendait qu’aux baisers et aux câlins et non à l’intimité sexuelle ou aux rapports sexuels.
L’affaire, étudiée par le sergent-détective Kevin McCarthy et la détective Garda Linda Lyons, a été jugée devant la juge Mary Ellen Ring et un jury composé de sept hommes et cinq femmes, l’homme ayant plaidé non coupable de l’accusation de viol sur sa femme.
Après avoir délibéré sur les preuves pendant plus de dix heures, la juge Ring leur a dit qu’ils avaient la possibilité d’enregistrer un désaccord s’ils estimaient qu’aucun délai supplémentaire ne leur permettrait de parvenir à un verdict sur lequel au moins dix d’entre eux pourraient s’entendre.
Peu de temps après que ces informations leur aient été communiquées, le jury est revenu devant la sixième Cour de la Cour pénale centrale siégeant à Cork pour dire, 10 heures et 23 minutes après le début de leurs délibérations, qu’il était arrivé à une impasse et souhaitait enregistrer un désaccord.
Ce que l’on n’a pas dit au jury, c’est que le même résultat avait été atteint avec un jury indécis dans la même affaire plus tôt cette année et qu’il s’agissait en fait d’un nouveau procès.
L’affaire est donc renvoyée au 7 octobre pour permettre au procureur général de l’État de se pencher plus avant sur la question. L’accusé est en liberté sous caution.
La plaignante a déclaré qu’au moment du viol litigieux, ils ne couchaient pas ensemble et qu’en outre, elle lui avait dit qu’elle prenait un somnifère.
La plaignante a témoigné que la nuit du viol litigieux en septembre 2020, son mari, qui dormait sur le canapé de la maison, avait bu à partir de 17 heures, le jour de l’anniversaire d’un membre de sa famille. La plaignante était partie en vacances jusqu’à ce jour avec ses enfants adultes.
« Il voulait savoir tout ce que je faisais pendant mon absence, me questionnant sur les amis que je m’étais faits. Il voulait dire qu’ils étaient plus que des amis – ce qui n’était pas le cas. Au fil de la soirée, il est devenu de plus en plus agressif verbalement », a-t-elle déclaré.
Elle a déclaré au jury qu’elle avait décidé de ne pas le laisser seul à cause de l’anniversaire. Elle a dit qu’elle avait bu une bouteille de bière, à sa demande insistante, mais qu’à minuit elle lui avait dit qu’elle allait se coucher.
Elle lui dit : « L’anniversaire est passé, tu m’as cassé la tête, je vais me coucher. Fous-moi la paix. Je prends mon pyjama. »
Elle a expliqué qu’elle disait toujours à quelqu’un de la famille quand elle prenait un somnifère. Et elle a dit qu’elle était en pyjama et endormie dans son lit au bout de 20 minutes.
« Je me souviens m’être réveillée avec un poids sur la poitrine. J’étais groggy. Il m’a fallu un certain temps pour comprendre ce qui se passait – (le prénom de l’accusé) avait des relations sexuelles avec moi. Son pénis était dans mon vagin. Il m’avait déshabillée pendant que je dormais… Je l’ai repoussé », a témoigné la plaignante.
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