La Commission électorale générale (KPU) a terminé de convertir les votes des élections législatives de février en sièges à la Chambre des représentants, le Parti démocratique indonésien de lutte (PDI-P) arrivant en tête.
Le président de la KPU, Mochammad Afifuddin, a annoncé dimanche que le PDI-P, ayant remporté quelque 25,3 millions de voix, obtiendrait 110 sièges à la Chambre pour la période 2024-2029. Cela représente un peu moins de 19 % du total de 580 sièges.
Ce chiffre représente une baisse de 3 pour cent par rapport à la représentation actuelle du PDI-P à la Chambre. Mais le PDI-P reste le plus grand parti de l’assemblée législative, ce qui lui permet de conserver le siège de président de la Chambre en vertu de la loi sur les institutions législatives (MD3) en vigueur.
Récemment, des rumeurs ont circulé selon lesquelles les partis à l’origine de la victoire du président élu Prabowo Subianto cherchaient à modifier la loi pour donner à leur camp une plus grande chance d’obtenir le siège de président de la Chambre et d’accroître leur influence politique après le changement de gouvernement. Dans le même temps, un responsable politique du PDI-P a affirmé que c’était le président sortant Joko « Jokowi » Widodo, nominalement membre du PDI-P, qui pourrait émettre un règlement gouvernemental tenant lieu de loi (Perppu) pour empêcher le vainqueur des élections législatives d’influencer l’ordre du jour de la Chambre pour les cinq prochaines années.
Les deux allégations ont été démenties par le Palais et les partis pro-Prabowo.
Derrière le PDI-P se trouvent le parti Golkar, avec 102 sièges, et le parti Gerindra de Prabowo, avec 86 sièges. Golkar est l’un des membres clés de la Coalition indonésienne pour l’avenir (KIM), tandis que Gerindra est le leader de facto de l’alliance.
Les deux partis ont réalisé de meilleurs résultats lors du scrutin de février que lors des élections de 2019, lorsqu’ils avaient remporté respectivement 85 et 78 sièges.
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