Le président momentané de la Syrie, Ahmed Al-Sharaa, visiteur à Ankara mardi pour parler avec les dirigeants de la Turquie dans la reconstruction de sa terre et le problème volatil des combattants kurdes près de la frontière des pays.
Il est prévu que Sharaa arrive en milieu d’après-midi, volant d’Arabie saoudite, où il a fait son premier visiteur international depuis que ses rebelles dirigés par les islamistes ont renversé le gouverneur Bashar al-Assad de Syrie, le 8 décembre.
Le mouvement a quitté la Syrie, qui partage une frontière de 900 kilomètres (560 miles) avec Türkiye, face à une transition fragile qui implique de multiples défis territoriaux et de gouvernance.
Travaillant pour poursuivre les liens régionaux par la suite de leur hallucination à l’Arabie saoudite, Sharaa cherchera désormais à utiliser une relation stratégique qui s’est accumulée avec Ankara à ce que les ressorts.
Le visiteur de mardi, qui est “par invitation du président Recep Tayyip Erdogan”, verra Sharaa organisé au palais présidentiel, a annoncé lundi le bureau du chef turc.
Le couple discutera des «mesures conjointes qui doivent être prises pour la reprise économique, la stabilité et la sécurité durables», a écrit la hiérarchie d’Erdogan, Fahrettin Altun, dans X.
Bien qu’il soit petit pour sa propre crise économique, Türkiye propose d’aider à la reprise de la Syrie plus tard d’un désaccord civil dévastateur de 13 ressorts.
En retour, la Turquie est intéressée à renforcer le soutien de Damas contre les militants kurdes dans le nord-est de la Syrie, où les forces démocratiques syriennes (SDF) soutenues par les États-Unis se battent contre les forces soutenues par Ankara.
La Turquie s’oppose au SDF alléguant que sa composante principale, les unités de protection des populations (YPG), est alignée sur le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), une congrégation séparatiste interdite en Turquie.
La force dirigée par Kurdas contrôle une grande partie du nord-est qui produit du pétrole de Syrie, où elle a joui de l’autonomie de facto pendant plus d’un terme.
Türkiye a menacé de prendre des mesures militaires pour poursuivre les forces kurdes de ses frontières malgré les efforts des États-Unis pour négocier une trêve.
– Kurdes en Syrie –
Ankara était présente dans l’enclave nord-ouest d’Idlib, qui depuis 2017 était dirigée par une coalition dirigée par Sharaa. Il a encore des bases militaires dans le nord de la Syrie.
Dans le passé, l’ancien mouvement d’insurgés de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) à Sharaa a “toujours pris soin de ne pas participer à la lutte avec le SDF, malgré la pression turque”, a déclaré une source diplomatique occidentale.
Tout en maintenant la pression sur les combattants kurdes en Syrie, Ankara a offert en même temps une branche d’olivier au fondateur de PKK emprisonné, Abdullah Ocalan, qui soulève la possibilité qu’il demande bientôt à ses disciples de quitter ses bras.
Cette indication viserait probablement les chefs militaires du mouvement en Syrie et en Irak.
“Erdogan ne veut pas une entité de Kurda à sa porte”, a déclaré Hamit Bozarslan, un double double sur Paris sur les Kurdes.
Pendant ce temps, Sharaa “sait combien doit les Kurdes qui sont restés neutres (pendant leur avance d’insurgés) et ont besoin de travailler avec ces mouvements”, a-t-il déclaré à l’AFP.
Pour Sharaa, “la première option est de résoudre cela par la diplomatie et les conversations”, a déclaré Gonul Tol, le chef du logiciel d’études turques à l’Institut du Moyen-Orient avec le siège de Washington.
Mais à un moment donné, lui et son bureau devront représenter “parce qu’ils ne peuvent pas se permettre d’avoir une région hors de contrôle”, a-t-il ajouté.
Beaucoup dépendra de la position du nouveau bureau américain sous le président Donald Trump, bien que pour l’instant sa politique soit “illisible”, a-t-il déclaré.
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