Le Maccabi dans un match à haut risque à Berlin

Für Maccabi Tel Aviv ging es um etwas Elementares, die Sicherheit. Aber auch für Berlin stand einiges auf dem Spiel an diesem Abend. 1500 Polizisten waren in der Stadt im Einsatz, um dafür zu sorgen, dass ein Basketballspiel als Basketballspiel stattfinden kann, und nicht zum Spielfeld politischer Auseinandersetzungen wird, bis hin zu verheerenden Krawallen wie vor einigen Wochen beim Fußballspiel von Maccabi Tel Aviv in Amsterdam.

Berlin, das ist in diesem Fall nicht nur die deutsche Hauptstadt mit ihrer Geschichte, es ist in der Gegenwart auch die Stadt, in der sich die Ausläufer des Nahostkonflikts in verschiedensten Kontexten unheilvoll zeigen, deren Polizeipräsidentin kürzlich jüdischen und queeren Menschen riet, in bestimmten Gegenden vorsichtiger zu sein, und deren Bürgermeister die Polizeipräsidentin dafür lobte, die Probleme offen anzusprechen. Zudem hatte Berlin erst kürzlich einen eigenen aufsehenerregenden Fall von antisemitischen Vorfällen bei einem Jugend-Fußballspiel von Makkabi Berlin.

Vor diesem Hintergrund war es eine gute Nachricht, nicht nur für Berlin, dass das Basketballspiel zwischen Alba Berlin und Maccabi Tel Aviv in allererster Linie als Basketballspiel stattfinden konnte, mit Tel Aviv als klarem Sieger, 103:85 – aber eben ohne eine Niederlage in Form von Ausschreitungen, einer antiisraelischen oder antisemitischen Eskalation.

Lorsque les derniers spectateurs ont quitté l’arène de l’Ostbahnhof jeudi soir, il y avait encore beaucoup de lumière bleue, des services d’urgence en tenue lourde non seulement de Berlin ou de la police fédérale, mais aussi de Basse-Saxe, de Thuringe et de Rhénanie du Nord. -Westphalie, mais aucun incident majeur n’a eu lieu. « Nous l’avons organisé comme une grande opération, mais cela a fonctionné exactement comme nous l’avions prévu. Il n’y a eu aucun incident notable. Un excellent résultat», a déclaré un porte-parole de la police. Bien que « diverses personnes » aient été approchées et arrêtées sur le chemin de l’arène, aucune arrestation n’a eu lieu.

Au cours du match, on a vu à trois reprises dans les tribunes que les forces de l’ordre s’adressaient aux spectateurs et, après discussions, les faisaient sortir de leur siège. Ils ont brandi des foulards palestiniens et, dans un cas, ont crié « Palestine libre » aux supporters du club israélien. Cependant, il n’y a pas eu d’autres conflits.

L’atmosphère du match a été négativement affectée – vue de l’extérieur – principalement par le fait que de nombreux fans d’Alba avaient apparemment décidé de ne pas venir. Il y a généralement plus de 10 000 spectateurs qui assistent aux matchs à domicile de l’Euroligue, ce qui était également le cas dans le passé lorsque Tel Aviv était invité. Cette fois, il n’y en avait que 5 000, ce qui donnait l’impression que la salle était plutôt vide – à l’exception du bloc bien rempli – et bruyant – de fans du Maccabi.

Plusieurs caméras et microphones étaient braqués sur eux avant l’entrée. L’un d’entre eux, venu d’Autriche, a déclaré qu’il était un grand fan de basket-ball et qu’il avait de la famille en Israël et qu’il « ne pouvait donc pas manquer » le match. Un autre, portant la veste d’entraînement du Maccabi Allemagne, a déclaré qu’il n’était “pas impliqué dans le basket-ball” mais voulait “faire preuve de solidarité” et “ne pas se cacher”. Une femme, portant son écharpe Maccabi avec prudence, a déclaré en anglais : “Je ne peux pas dire que j’ai peur, mais je ne suis pas détendue non plus. Une autre encore a déclaré que les gens en Allemagne étaient “gentils”, et il espère juste que cela se produise. un « bon match » et une « soirée paisible ».

Cela a été le cas, que ce soit grâce à des efforts considérables ou que le danger ait été moins grave qu’on ne le craignait. Selon certaines informations, il n’y avait aucune preuve concrète de troubles graves auparavant, mais la police a signalé qu’il y avait eu des menaces auparavant et elle avait également interdit l’utilisation de couteaux dans le hall et dans l’hôtel de l’équipe à Berlin-Mitte. Les rues et les sentiers y ont également été fermés pendant leur séjour, et lorsque l’équipe de Tel Aviv s’est rendue au hall du bus de l’équipe Alba en début de soirée, une quinzaine de véhicules de police et de motos ont assuré l’escorte.

Tard jeudi soir, l’entraîneur du Maccabi Tel Aviv, Odded Kattash, était assis dans la salle de conférence de presse et après avoir donné son analyse sportive, on lui a demandé comment l’équipe gérait la situation, notamment le fait qu’il y avait désormais des policiers devant les vestiaires. rester. “Tout a été difficile pour nous depuis le 7 octobre dernier, tout a changé”, a-t-il déclaré. “J’espère, nous espérons tous, que les choses en Israël changeront pour le mieux.” Quant à la soirée spéciale à Berlin, Kattash n’est pas entré dans les détails. Quand il s’agit de basket-ball, dit-il, ce n’est jamais agréable ici – ce qui a plutôt flatté la performance d’Alba. “Personnellement”, a-t-il ajouté avant de se diriger vers le vestiaire et ses joueurs, “j’aime toujours être ici.”