Les mammouths laineux, avant de disparaître, souffraient probablement d’allergies, qui pourraient également avoir joué un rôle dans leur disparition de la Terre. Une étude menée par une équipe de chimistes et de zoologistes suggère que ces créatures avaient également un odorat diminué, ce qui rendait l’accouplement plus difficile.
Les chercheurs ont analysé les tissus congelés de mammouths et y ont trouvé des anticorps et des allergènes. Cela les a amenés à conclure que les mammouths étaient confrontés à des allergies qui les affectaient de plusieurs manières.
L’étude a été publiée dans la revue Earth History and Biodiversity.
“Il s’agit de la première étude dans laquelle des fragments d’immunoglobulines ont été découverts dans des restes vieux de plusieurs dizaines de milliers d’années”, a déclaré le premier auteur de l’étude, Gleb Zilberstein, au Telegraph.
Selon plusieurs études, les mammouths laineux habitaient l’Amérique du Nord, l’Asie et le nord de l’Europe. Ils ont disparu il y a environ 4 000 ans, mais les raisons ont toujours été spéculatives. Le changement climatique et la chasse humaine ont toujours été considérés comme les principales raisons de cette situation.
Cependant, la dernière découverte suggère que les allergies pourraient être une des raisons de leur extinction.
Les mammouths sont d’anciens parents des éléphants d’aujourd’hui qui comptent sur leur odorat pour trouver de la nourriture, de l’eau et des partenaires sexuels. Cependant, les chercheurs affirment que la congestion nasale induite par le pollen pourrait avoir entravé l’odorat des mammouths laineux, rendant difficile pour eux de continuer leur mode de vie.
“Le développement d’allergies aux pollens végétaux, les modifications de la toxicité allergique du pollen, l’augmentation de la période de libération du pollen ou l’émergence d’une grande quantité de plantes à fleurs lors du changement climatique, pourraient conduire à une diminution de la sensibilité aux odeurs chez les animaux pendant la saison de reproduction”, précise l’étude. dit l’étude.
Comme les animaux n’ont pas pu trouver de partenaire en raison d’une obstruction nasale entravant leur odorat, les rapports sexuels entre les espèces ont connu une baisse, selon l’étude.
Des traces d’anticorps qui se développent en réponse immunitaire aux infections ont été trouvées dans les mammouths congelés découverts en Sibérie. Des composés organiques liés au pollen étaient également présents, ce qui indique que les mammouths inhalaient probablement de l’air rempli de pollen.
Les chercheurs affirment que cette maladie ressemblait à un ancien rhume des foins et affectait leur capacité à s’épanouir. De nouvelles espèces végétales sont apparues à l’époque de l’extinction des mammouths, période de réchauffement climatique. Le pollen libéré par ces plantes pourrait avoir causé des problèmes respiratoires et olfactifs aux animaux.
Anamica Singh
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